Les factions palestiniennes s'accordent sur la mise en place d'un "gouvernement de réconciliation" après la fin de la guerre à Gaza

Cet accord, conclu notamment entre les rivaux du Hamas et Fatah, a été signé sous l'égide de la Chine. Pékin entend "jouer un rôle constructif" au Moyen-Orient.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas au cours d'une réunion du Fatah en Cisjordanie à Ramallah, le 21 mars 2024. (APAIMAGES/SIPA / SIPA)

Une réconciliation qui fait date. Les principaux mouvements palestiniens, dont les rivaux du Hamas et du Fatah, ont conclu un accord, mardi 23 juillet, prévoyant notamment la mise en place d'un "gouvernement intérimaire de réconciliation nationale" dans la bande de Gaza après la guerre avec Israël dans l'enclave. Quatorze factions étaient réunies à Pékin (Chine) pour cette tentative de réconciliation intrapalestinienne.

"Le fait le plus marquant est l'accord prévoyant la formation d'un gouvernement intérimaire de réconciliation nationale pour la gouvernance d'après-guerre", a exposé le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, après la signature d'une déclaration commune. "La réconciliation est une question interne aux factions palestiniennes, mais en même temps, elle ne peut être réalisée sans le soutien de la communauté internationale", a en outre déclaré le chef de la diplomatie chinoise. La Chine, a-t-il ajouté, souhaite "jouer un rôle constructif dans le maintien de la paix et la stabilité au Moyen-Orient".

Le Fatah, fondé par le dirigeant historique des Palestiniens Yasser Arafat, et son rival le Hamas, en guerre à Gaza contre Israël, sont irréconciliables depuis le coup de force du Hamas qui a chassé l'Autorité palestinienne de la bande de Gaza en juin 2007, après plus d'un an de crise politique et de violences à la suite d'élections législatives. Mais la guerre menée par Israël à Gaza contre le Hamas a relancé les appels à des discussions. "Nous déclarons que la voie à suivre pour achever ce processus est l'unité nationale. Nous nous engageons en faveur de l'unité nationale et nous l'appelons de nos vœux", a déclaré un membre du bureau politique du Hamas, Musa Abu Marzouk.

Israël a rapidement réagi par l'intermédiaire de son ministre des Affaires étrangères à cet accord conclu en Chine. "Au lieu de rejeter le terrorisme, Mahmoud Abbas étreint les meurtriers et les violeurs du Hamas, révélant ainsi son vrai visage", a déclaré Israël Katz. "En réalité, cela n'arrivera pas, car le Hamas sera écrasé et Abbas observera Gaza de loin", a-t-il ajouté. 

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