Pays-Bas : le leader d'extrême droite Geert Wilders annonce qu'il ne sera pas Premier ministre
Vers un gouvernement sans Geert Wilders à la barre. Près de quatre mois après sa large victoire électorale, le chef de file de l'extrême droite aux Pays-Bas annonce être prêt à renoncer au poste de Premier ministre afin de faciliter les négociations sur la formation d'un gouvernement de droite. "Je ne peux devenir Premier ministre que si TOUS les partis de la coalition me soutiennent. Ce n'était pas le cas", a-t-il écrit sur le réseau social X, mercredi 13 mars.
Geert Wilders renonce donc (pour l'instant) à sa tentative de diriger la cinquième économie de l'Union européenne, faute de soutien des partis politiques avec lesquels il tente de former une coalition. Une issue injuste et anti-démocratique, a-t-il encore commenté jeudi devant les médias néerlandais. Mais pour être Premier ministre, "vous avez besoin du soutien de tous les partis", a-t-il répété. Et il ne l'avait pas.
Crise politique
Les sondages montrent que le soutien à Geert Wilders et à son parti PVV n'a fait que croître depuis sa victoire électorale. "N'oubliez pas : je deviendrai un jour Premier ministre des Pays-Bas. Avec le soutien d'encore plus de Néerlandais, a-t-il martelé. Si ce n'est pas demain, alors après-demain. Parce que les voix de millions de Néerlandais seront entendues !"
La forme exacte du prochain gouvernement néerlandais reste à déterminer. Selon les médias néerlandais, les chefs de partis pourraient renoncer à des postes ministériels en faveur d'un gouvernement composé d'experts et de technocrates extérieurs à la politique.
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