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Près de 400 personnes ont été interpellées et 78 blessées à travers le Chili, à l'issue de manifs étudiantes

C'est ce qu'on indiqué mercredi les autorités, ajoutant que 55 policiers et 23 civils ont été blessés lors de cette journée de mobilisation qui a vu une centaine de milliers de personnes manifester dans tout le pays.Cette mobilisation massive est la neuvième depuis le début de la crise étudiante de mai.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Des enseignants chiliens manifestants devant le consulat Chilien à Buenos-Aires, le 9 août 2011 (AFP/JUAN MABROMATA)

C'est ce qu'on indiqué mercredi les autorités, ajoutant que 55 policiers et 23 civils ont été blessés lors de cette journée de mobilisation qui a vu une centaine de milliers de personnes manifester dans tout le pays.

Cette mobilisation massive est la neuvième depuis le début de la crise étudiante de mai.

A Santiago, des étudiants ont tenté d'ériger des barricades dans la nuit. Au total, 118 des 396 personnes interpellées mardi l'ont été dans la capitale.

Les interpellations recouvrent, dans la grande majorité des cas, une simple conduite au poste pour vérification d'identité. Ainsi, jeudi dernier, lors de journée d'action la plus violente à ce jour, plus de 800 personnes avaient été interpellées, mais une quarantaine seulement déférées à la justice.

Mardi a vu 70.000 manifestants à Santiago, selon les autorités et des milliers en province, dont 10.000 à Concepcion (sud), 5.000 à La Serena ou Antofagasta (nord).

Un système éducatif à deux vitesses
Les étudiants et enseignants du Chili réclament de l'Etat des moyens accrus pour l'enseignement public, parent pauvre d'un système éducatif à deux vitesses, où la qualité est intimement liée aux ressources économiques. Les manifestants réclament l'inscription dans la Constitution de la garantie d'une éducation publique gratuite et de qualité -ce qui n'est pas le cas depuis les années 70 (le coup d'Etat du général Pinochet a eu lieu le 11 septembre 1973).

Le porte-parole du gouvernement Andres Chadwick a réaffirmé mercredi qu'"il n'a pas de proposition nouvelle" autre que celles soumises le 1er août et couvrant selon lui "tous les thèmes". Le gouvernement indique que la table des négociations est ouverte aux étudiants mais que si ceux-ci ne veulent dialoguer, c'est le Parlement qui tranchera.

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