Prise d'otage au Kenya dans un centre commercial

Des hommes armés, se revendiquant du groupe islamiste Al Chabaab, ont
attaqué samedi le "Westgate Mall", un centre commercial à
Nairobi au Kenya. Les assaillants ont pris plusieurs personnes en otage. Dans la soirée, le président kényan Uhuru Kenyatta s'est exprimé afin
de condamner cette attaque et d'apporter son soutien aux familles
endeuillées. La Croix-Rouge parle de 59 morts, dont deux Françaises et de 175 blessés.

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Un point sur la situation dimanche :  

• Le ministère de l'Intérieur kényan indique qu'en fin de matinée, entre 10 et 15 hommes armés sont toujours dans le centre commercial.

• La sécurité a fermé la plupart des routes qui mènent au Mall. Le gouvernement kényan a indiqué que les otages étaient détenus dans "plusieurs endroits ".

• Pour l'instant, seuls les niveaux supérieurs du centre commercial, qui compte quatre étages, ont été sécurisés. 1.000 personnes se trouvaient à l'intérieur au moment de l'attaque. Dimanche matin, les échanges de tirs sporadiques se poursuivaient. 

• Les forces de police kenyanes ont reçu le renfort des services de sécurité des ambassades occidentales. En début d'après-midi, les forces spéciales israéliennes sont entrées dans le centre selon une source sécuritaire.

Un "lâche attentat" pour François Hollande

Dans un communiqué, l'Elysée a annnoncé que deux Françaises se trouvent parmi les victimes. François Hollande, qui a fait part de sa solidarité avec les autorités
kényanes, "condamne avec la plus grande fermeté ce lâche attentat et
partage la douleur des familles de nos compatriotes ". Les identités des deux victimes n'ont pas encore été dévoilées.

Revendication des islamistes somaliens

La
police a investi le centre
commercial afin d'évacuer les personnes encore présentes dans les
magasins. Ce centre commercial, fréquenté par les familles aisées
de la
capitale et par les expatriés, est régulièrement cité comme une cible
possible
de groupes liés à Al-Qaïda, notamment les insurgés islamistes somaliens
shebab. C'est d'ailleurs ce groupe qui a revendiqué l'attaque auprès de
la chaîne de télévision qatarie Al Djazira.