Guerre au Proche-Orient : Benyamin Nétanyahou affirme qu'Emmanuel Macron devrait avoir "honte" de vouloir l'arrêt des livraisons d'armes à Israël

Le Premier ministre israélien s'en est pris au président français et aux dirigeants occidentaux qui défendent un embargo sur la livraison d'armes à l'Etat hébreu.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 2min
Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, avec son cabinet de sécurité, à Jérusalem, le 1er octobre 2024. (AVI OHAYON (GPO) / HANDOUT / ANADOLU / AFP)

"Honte à eux." Benyamin Nétanyahou a critiqué, samedi 5 octobre, le président de la République, Emmanuel Macron, et les dirigeants des pays qui ont appelé à l'arrêt des livraisons d'armes à Israël. "Alors que Israël combat les forces de la barbarie dirigées par l'Iran, tous les pays civilisés devraient se tenir fermement aux côtés d'Israël. Pourtant, le président Macron et d'autres dirigeants occidentaux appellent maintenant à des embargos sur les armes contre Israël. Ils devraient avoir honte", a déclaré le Premier ministre israélien dans une vidéo et un communiqué de son bureau.

Le Premier ministre a insisté sur le fait que son pays menait une guerre sur plusieurs fronts contre des organisations soutenues par l'Iran, ennemi juré d'Israël. "L'Iran impose-t-il un embargo sur les armes au Hezbollah, aux houthis [rebelles au Yémen], au Hamas et à ses autres mandataires ? Bien sûr que non", a-t-il dit.

"Leur honte perdurera longtemps après la victoire"

Ces mouvements font partie de l'"axe de la résistance" contre Israël, un groupe ainsi appelé par Téhéran qui regroupe encore des groupes irakiens. "Cet axe de la terreur est uni. Mais les pays qui sont censés s'opposer à cet axe de la terreur réclament un embargo sur les armes à destination d'Israël. Quelle honte !", a-t-il ajouté. "Mais leur honte perdurera longtemps après la victoire. Soyez assurés qu'Israël se battra jusqu'à ce que la bataille soit gagnée, pour notre bien et pour le bien de la paix et de la sécurité dans le monde", a-t-il encore dit.

"Je pense qu'aujourd'hui, la priorité, c'est qu'on revienne à une solution politique, qu'on cesse de livrer les armes pour mener les combats sur Gaza", avait déclaré le chef de l'Etat dans une interview diffusée samedi sur France Inter. Il avait par ailleurs récusé le fait que la France livrait des armes à l'Etat hébreu.

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