Guerre au Proche-Orient : ce qu'il faut retenir de la journée du mercredi 9 octobre

Le ministre israélien de la Défense a notamment affirmé que l'attaque d'Israël contre l'Iran sera "mortelle, précise et surprenante".
Article rédigé par franceinfo
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Un nuage de fumée suite à une frappe israélienne sur un village près de la ville de Tyr, dans le sud du Liban, le 9 octobre 2024. (KAWNAT HAJU / AFP)

Le conflit au Proche-Orient continue. Alors que la journée a été marquée par de nouveaux bombardements israéliens à Gaza et au Liban, le ministre de la Défense a affirmé que la riposte d'Israël à l'attaque de missiles iraniens serait "mortelle, précise et surprenante". Benyamin Nétanyahou s'est lui entretenu avec Joe Biden pour la première fois depuis sept semaines. Voici ce qu'il faut retenir de la journée.

Israël menace l'Iran d'une attaque "mortelle"

Le ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant, a prévenu que la riposte de son pays à la récente attaque de missiles iraniens serait "mortelle, précise et surprenante". "Ceux qui tentent de nuire à l'Etat d'Israël en paieront le prix", a-t-il aussi dit dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux.

Le 1er octobre, l'Iran a lancé 200 missiles en direction d'Israël, disant avoir agi en représailles aux assassinats du chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, et d'un de ses commandants.

Benyamin Nétanyahou et Joe Biden se sont entretenus au téléphone

Le président américain et la vice-présidente, Kamala Harris, candidate à la Maison Blanche, ont eu un appel téléphonique avec le Premier ministre israélien, a fait savoir la Maison Blanche. Le président américain et le dirigeant israélien ne s'étaient pas parlé depuis sept semaines. Joe Biden a demandé à Benyamin Nétanyahou de "réduire au maximum l'impact sur les civils" au Liban, en particulier à Beyrouth, tout en "affirmant le droit d'Israël à protéger ses citoyens du Hezbollah", selon un compte rendu de leur conversation téléphonique du jour.

Les Etats-Unis ont par ailleurs mis en garde Israël contre toute offensive au Liban qui "ressemblerait" à ce qu'il s'est passé dans la bande de Gaza, en réponse à des déclarations de Benyamin Nétanyahou.

Cinq secouristes tués dans une frappe israélienne sur le sud du Liban

La Défense civile libanaise rapporte que cinq de ses secouristes ont été tués dans une frappe israélienne sur une de ses casernes dans le sud du pays, où l'armée israélienne multiplie les incursions terrestres et les raids aériens. Les fouilles se poursuivaient mercredi soir dans les décombres après la frappe dans la localité de Dardeghaya, à une vingtaine de kilomètres au nord de la frontière avec Israël, selon le ministère de la Santé.

L'ONU s'est de son côté alarmé de la situation au Liban, qui compte 600 000 déplacés. Alors que le Conseil de sécurité s'est réuni mercredi sur la situation humanitaire dans la bande de Gaza et qu'il doit se retrouver jeudi à propos du Liban, la coordinatrice spéciale de l'ONU pour ce pays, Jeanine Hennis-Plasschaert, a relevé devant la presse que "le Liban était confronté à un conflit et à une crise humanitaire aux proportions catastrophiques".

Au moins 400 000 personnes coincées dans le nord de la bande de Gaza

"Au moins 400 000 personnes sont coincées dans le nord de la bande de Gaza", selon l'UNRWA. Dans un communiqué sur X, Philippe Lazzarini, le directeur de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, alerte également sur "la faim" qui "s'étend et s'aggrave à nouveau" dans l’enclave palestinienne. "Les récents ordres d'évacuation des autorités israéliennes obligent les gens à fuir encore et encore, notamment du camp de Jabalya", a-t-il aussi dit.

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