Guerre au Proche-Orient : ce qu'il faut retenir de la journée du samedi 23 novembre
Une journée au triste bilan. Plus de 50 personnes ont péri dans des frappes israéliennes au Liban, samedi 23 novembre, selon le ministère de la Santé libanais. Pendant ce temps, le Hamas a annoncé la mort d'une otage dans la bande de Gaza, ce que n'a pas confirmé l'armée israélienne. Voici ce qu'il faut retenir de cette nouvelle journée de conflit.
Plus de 50 morts au Liban dans des raids israéliens
Plus de 50 personnes ont péri dans des frappes israéliennes au Liban, notamment à Beyrouth, selon le ministère de la Santé libanais. Le ministère a fait état d'au moins 15 morts et 63 blessés en plein cœur de Beyrouth. Des opérations de recherche se poursuivent pour trouver des victimes sous les décombres.
Plusieurs frappes israéliennes ont également visé la banlieue sud de Beyrouth, après des appels à évacuer, selon l'Agence nationale d'information. Dans un communiqué, l'armée israélienne a affirmé avoir ciblé dans la banlieue sud "des centres de commandement du Hezbollah et d'autres infrastructures terroristes".
Au moins 38 personnes ont par ailleurs été tuées dans des frappes israéliennes dans l'est et le sud du Liban, selon le ministère libanais de la Santé.
Le Hamas annonce la mort d'une otage dans le nord de Gaza
La branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas a annoncé la mort, dans une zone de combats dans le nord de la bande de Gaza, d'une otage enlevée lors des attaques du 7-Octobre.
Dans un communiqué, Abou Obeida, porte-parole des Brigades Ezzedine al-Qassam, a indiqué que la reprise de contacts, rompus pendant plusieurs semaines, avec des gardiens des otages avait permis d'établir que cette femme avait été tuée dans une zone d'opérations de l'armée israélienne dans le nord du territoire palestinien.
Aucun détail n'a été fourni sur la date et le lieu, l'identité de la victime ou encore les circonstances de sa mort supposée. L'armée israélienne a dit examiner ces affirmations qu'elle a dit ne pouvoir ni confirmer ni démentir à ce stade.
Les hôpitaux de Gaza en danger faute de carburant
Les hôpitaux de la bande de Gaza vont cesser ou réduire leurs activités dans les 48 heures faute de carburant, a averti vendredi le ministère de la Santé du Hamas dans le territoire palestinien frappé par une grave crise humanitaire et où l'armée israélienne a mené de nouveaux bombardements.
L'Organisation mondiale de la Santé s'est dite "profondément préoccupée" par la situation de 80 patients, dont huit en soins intensifs, et du personnel de l'hôpital Kamal Adwan, l'un des deux seuls hôpitaux fonctionnant partiellement dans le nord de Gaza. Une attaque avait visé la veille l'établissement, endommageant le générateur et le réservoir d'eau, a ajouté le chef de l'organisation, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Les Etats-Unis pour une "solution diplomatique au Liban"
Le ministre américain de la Défense Lloyd Austin a réitéré "l'engagement" des Etats-Unis en faveur d'une "solution diplomatique au Liban", lors d'un échange avec son homologue israélien qui a affirmé que son pays continuerait d'agir "avec détermination" contre le Hezbollah. Ce dernier a répété l'engagement de son pays à "cibler les infrastructures terroristes du Hezbollah et éliminer les dirigeants terroristes" pour permettre à la population du nord d'Israël de rentrer chez elle.
Cette annonce survient alors que la guerre entre Israël et le mouvement islamiste libanais ne connaît aucun répit, l'armée israélienne ayant mené des frappes au cœur de Beyrouth ainsi que dans le sud et l'est du Liban, faisant plusieurs dizaines de morts selon les autorités libanaises.
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