: Vidéo Guerre au Proche-Orient : retour sur les quinze jours pendant lesquels la région s'est embrasée
La tension au Proche-Orient a franchi un nouveau cap. Mardi 1er octobre, près de 200 missiles iraniens ont visé Israël, tandis qu’une attaque à Tel Aviv faisait six morts. Il s'agit du dernier développement de deux semaines au cours desquelles le conflit entre Israël et le Hezbollah s'est dangereusement intensifié. Retour en images sur quinze jours de violence qui ont réveillé le spectre d’une guerre régionale.
Explosions de bipeurs et tirs de roquettes
Mardi 17 septembre, des centaines de bipeurs utilisés par la milice chiite libanaise explosent, semant la panique parmi les Libanais. Le lendemain, des talkies-walkies sont détruits à distance.
Les hôpitaux libanais débordent de blessés, et la population est en proie à la psychose, craignant que des téléphones ou des batteries ne puissent exploser à tout moment. Le Hezbollah, affaibli, voit ses communications paralysées.
Hassan Nasrallah, le chef de la milice, promet la vengeance lors d’une allocution télévisée. De son côté, l’aviation israélienne bombarde des positions du Hezbollah dans le sud et l’est du Liban, d’où partent les tirs de roquettes vers Israël. Des populations entières sont poussées sur les routes.
De l'autre côté de la frontière, le "Dôme de fer" intercepte une majorité des missiles, mais certains atteignent des habitations, provoquant des évacuations massives dans le nord d’Israël.
Première incursion terrestre depuis 2006
La riposte israélienne a été ordonnée par Benyamin Nétanyahou depuis New York, lors de l’Assemblée générale de l’ONU. L’État hébreu annonce fièrement la mort d’Hassan Nasrallah, un tournant historique selon ses responsables.
Le Premier ministre israélien est toutefois décidé à aller plus loin. Le 1er octobre, Israël déploie des troupes au Liban, marquant une première depuis 2006, tandis que l’Iran menace de représailles plus sévères.
Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.