Guerre au Proche-Orient : "Il ne faut pas désarmer Israël", déclare Yaël Braun-Pivet après les propos d'Emmanuel Macron

La présidente de l'Assemblée nationale a déclaré dimanche qu'il n'y aurait "pas de moment particulier" au Palais-Bourbon en mémoire du 7-Octobre.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale, au perchoir de l'hémicycle, à Paris, le 2 octobre 2024. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

Sa position dénote par rapport à celle du chef de l'Etat. La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a estimé dimanche 6 octobre qu'il ne fallait pas "désarmer" Israël, en réaction aux déclarations d'Emmanuel Macron appelant à cesser les livraisons d'armes servant à Gaza. Tout en refusant de "commenter" les propos du président de la République, Yaël Braun-Pivet a estimé sur BFMTV qu'Israël faisait "face à des attaques qui remettent en cause son existence", à la veille de l'anniversaire des attaques du 7 octobre 2023.

"Tout le monde fait le maximum d'efforts pour qu'il y ait enfin un cessez-le-feu. Mais force est de constater qu'aujourd'hui le refus du cessez-le-feu, il vient du Hamas (...) Et donc malheureusement, il ne faut pas désarmer Israël dans ces circonstances-là", a martelé la présidente de l'Assemblée nationale. "Mais cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas en même temps faire le maximum d'efforts pour épargner les populations civiles", a ajouté la députée Ensemble pour la République (Renaissance).

Yaël Braun-Pivet a par ailleurs annoncé qu'il n'y aurait "pas de moment particulier" à l'Assemblée en mémoire du 7-Octobre (minute de silence, hommage...), parce que la chambre basse ne marque pas les anniversaires.

"Le président de la République est dans son rôle"

Interrogée sur France Inter sur le sujet, la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a défendu le président de la République : "On ne peut pas accuser le président de la République de ne pas être aux côtés d'Israël. Il est dans son rôle lorsqu'il appelle à la désescalade et lorsqu'il se place toujours du côté de la diplomatie".

Le député insoumis Eric Coquerel, invité du "Grand Jury" pour RTL, M6, Public Sénat et Le Figaro, a lui jugé "tardive" la sortie d'Emmanuel Macron. "Il y a longtemps qu'il fallait effectivement arrêter d'armer Israël, en tout cas sur toutes les armes servant le génocide en cours à Gaza", a-t-il lancé. "Je pense qu'il aurait fallu convoquer a minima l'ambassadeur d'Israël" en France, a-t-il ajouté.

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