Guerre au Proche-Orient : le Quai d'Orsay exprime son "inquiétude" après "les récents développements sécuritaires au Liban"

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"La France exprime son inquiétude que les récents développements sécuritaires au Liban contribuent à une escalade dangereuse des tensions dans la région", écrit dans un communiqué, mercredi 18 septembre, le ministère des Affaires étrangères, qui intervient après la nouvelle vague d'explosions de talkies-walkies du Hezbollah ayant fait 14 morts et 450 blessés. La France "rappelle son exigence que le Hezbollah cesse immédiatement ses attaques contre le territoire israélien". De son côté, la Maison Blanche met en garde contre toute "escalade". 

Des talkies-walkies explosent et font neuf morts au Liban. Des explosions de talkies-walkies au Liban ont fait 20 morts et plus de 450 blessés, selon le ministère de la Santé. Ces détonations ont eu lieu dans la banlieue sud de Beyrouth, ainsi que dans le sud et l'est du Liban, ont annoncé les autorités. Cette attaque intervient au lendemain des explosions de bipeurs, qui ont fait douze morts et au moins 2 750 blessés.

Une réunion en urgence de l'ONU. Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira vendredi pour discuter de la série d'explosions meurtrières de bipeurs et autres appareils de transmission du Hezbollah au Liban, a annoncé la présidence slovène mercredi. La réunion, demandée par l'Algérie, aura lieu à 15 heures (21 heures heure française), a précisé la présidence. 

Pour Israël, "le centre de gravité" de la guerre "se déplace vers le nord"."Nous n'avons pas oublié les otages [retenus à Gaza] et nous n'avons pas oublié nos missions dans le sud", a déclaré le ministre israélien de la défense Yoav Gallant, sans pour autant commenter les explosions au Liban. "Notre devoir nous engage, et nous menons nos tâches simultanément" au nord et au sud, a-t-il ajouté.

L'ONU critique l'utilisation des bipeurs comme explosif. Les responsables "devront rendre des comptes", a réclamé le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk. Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a pour sa part insisté sur l'importance du "contrôle efficace des objets civils", afin qu'ils ne soient pas "transformés en armes".