Guerre dans la bande de Gaza : le Hamas juge "positive" la proposition d'accord de cessez-le-feu avec Israël annoncée par Joe Biden

Ce direct est désormais terminé.

Israël a proposé un nouvel accord de "cessez-le-feu global" en trois phases au Hamas, a fait savoir vendredi 31 mai le président américain Joe Biden. L'accord impliquerait le retour des otages israéliens de Gaza et la reconstruction des zones civiles, contre un retrait total des forces israéliennes pour une période de six semaines. Joe Biden a exhorté les dirigeants des deux côtés à ne pas "rater ce moment". "Tous ceux qui veulent la paix maintenant doivent élever la voix et œuvrer pour que cette paix soit une réalité. Il est temps que cette guerre prenne fin", a-t-il exhorté. 

Israël et le Hamas réagissent au discours de Biden. Peu après cette prise de parole vendredi, l'Etat hébreu a confirmé avoir présenté un plan, tout en prévenant que sa guerre "ne cessera pas" sans l'anéantissement des forces du Hamas. De son côté, l'organisation islamiste palestinienne a fait savoir qu'elle jugeait "positive" la proposition relayée par Joe Biden.

L'ONU déplore la vie "apocalyptique" dans le sud de la bande de Gaza. "L'exode auquel nous assistons depuis une vingtaine de jours à partir de Rafah est une expérience à la fois impressionnante et horrible pour un très grand nombre de personnes", a déploré Matthew Hollingworth, directeur pour les territoires palestiniens du Programme alimentaire mondial (PAM). Faute de fioul, les boulangeries du PAM dans le sud ont dû fermer. Dans le centre et le nord, la situation s'est améliorée mais reste critique, selon l'agence.

Fin des opérations israéliennes à Jabaliya, dans le nord de l'enclave. Un porte-parole de l'armée israélienne a annoncé vendredi la cessation des opérations terrestres dans la région de Jabaliya, située dans le nord de la bande de Gaza, rapporte le quotidien israélien Haaretz. Ces raids ont permis de récupérer "sept corps d'otages", de détruire "10 km de tunnels" et de tuer "plus de 100 terroristes", revendique Tsahal dans un message publié sur X. La zone de Rafah (sud de l'enclave), où les frappes et l'offensive terrestre se poursuivaient vendredi, devient l'épicentre du conflit.

Les industriels israéliens indésirables à un salon de défense en France. La France a annulé vendredi la participation des industriels israéliens de l'armement au salon de défense Eurosatory, après qu'un bombardement meurtrier d'un camp de déplacés à Rafah par l'armée israélienne a soulevé l'indignation internationale et suscité des manifestations dans l'Hexagone. En réaction, Benny Gantz, membre du cabinet de guerre israélien, a demandé à la France de "revenir" sur cette décision.