Gaza : Israël confirme avoir ciblé une ambulance, "utilisée" selon elle par le Hamas
Ce qu'il faut savoir
L'armée israélienne a confirmé, vendredi 3 novembre, avoir visé une ambulance à l'entrée du plus grand hôpital de Gaza, al-Shifa, assurant qu'elle était "utilisée par une cellule terroriste du Hamas". Le mouvement islamiste palestinien affirme que cette frappe aérienne a fait "des dizaines de morts et de blessés". Aucune autre source n'a pu confirmer ce bilan. Des images tournées par l'AFP montrent des civils blessés autour d'une ambulance endommagée.
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Trente-quatre ressortissants français et leurs familles ont été évacués de Gaza. Le ministère des Affaires étrangères français l'a confirmé à franceinfo vendredi. Début novembre, le Quai d'Orsay estimait à une cinquantaine le nombre de Français présents dans la bande de Gaza, sans compter leurs familles.
Emmanuel Macron a annoncé la tenue d'une "conférence humanitaire" à Paris. Le chef de l'Etat affirme que "la lutte contre le terrorisme ne justifie pas de sacrifier des civils". Le président français a expliqué que cette conférence humanitaire se déroulerait jeudi 9 novembre dans le cadre du Forum sur la paix et appelé à une "trêve humanitaire".
Le chef du Hezbollah libanais affirme que la perspective d'une "guerre totale est réaliste". Pour son premier discours depuis le début du conflit, Hassan Nasrallah a également qualifié la bataille de Gaza de "décisive" et a jugé que les Etats-Unis sont "entièrement responsables" du conflit.
L'Institut français de Gaza visé par une frappe israélienne. Le ministère des Affaires étrangères a précisé dans un communiqué qu'"aucun agent de l'Institut, ni aucun ressortissant français ne se trouvait dans l'enceinte". Il a demandé aux autorités israéliennes de "communiquer sans délai par les moyens appropriés les éléments tangibles ayant motivé cette décision".