Guerre entre Israël et le Hamas : le mouvement islamiste palestinien veut négocier un "cessez-le-feu complet" et pas "une trêve temporaire"

Ce direct est désormais terminé.

Le Hamas veut négocier un "cessez-le-feu complet" avec Israël dans la bande de Gaza en préalable à tout accord, a annoncé lundi 29 janvier à l'AFP un haut responsable du mouvement islamiste palestinien. "Nous parlons avant tout d'un cessez-le-feu complet et total et non d'une trêve temporaire", a déclaré Taher al-Nounou, haut responsable du Hamas, après une rencontre à Paris ce week-end entre responsables américains, israéliens, qataris et égyptiens pour cesser les combats dans le territoire palestinien. 

Des "progrès notables" en faveur d'une nouvelle trêve à Gaza, selon le Qatar. Un cadre pour l'arrêt des combats à Gaza et la libération des otages détenus par le Hamas doit être transmis au mouvement islamiste palestinien, a annoncé lundi le Premier ministre du Qatar, à l'issue de réunions avec des responsables américains, israéliens et égyptiens. Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, a pour sa part évoqué un "réel espoir" d'une éventuelle prochaine libération des otages.

L'Union européenne réclame un audit indépendant sur le fonctionnement de l'UNRWA. "Nous leur demandons d'accepter qu'un audit soit mené par des experts indépendants, choisis par la Commission européenne", a affirmé le porte-parole de la Commission, qui a ajouté qu'elle déciderait ou non de suspendre son financement à l'UNRWA, l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens, en fonction des résultats de l'enquête ouverte par les Nations Unies. Plusieurs Etats ont annoncé qu'ils suspendaient leurs financements à cette organisation, essentielle au fonctionnement de l'aide humanitaire à Gaza, dont plusieurs employés sont accusés par Israël d'être impliqués dans les attaques du Hamas du 7 octobre.

L'armée israélienne va "entrer en action très bientôt" à la frontière libanaise. Le ministre la Défense israélien, Yoav Gallant, l'a annoncé lundi alors que les échanges de tirs sont quotidiens avec le Hezbollah. Les soldats postés près de la frontière avec Gaza ont été informés qu'ils quitteraient la zone pour gagner le nord du pays.

Les Etats-Unis promettent des représailles "très conséquentes" après la frappe de drone qui a tué trois soldats en Jordanie. "Mais nous ne cherchons pas de guerre avec l'Iran" ni "un conflit plus large au Moyen-Orient", a précisé lundi le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche. L'attaque de drone survenue dimanche à la frontière entre la Jordanie et la Syrie a entraîné la mort de trois militaires américains et blessé au moins 34 personnes. Le président américain Joe Biden accuse des "groupes de combattants radicaux soutenus par l'Iran opérant en Syrie et en Irak" d'avoir mené cette attaque.

Au moins huit morts en Syrie dans une frappe attribuée à Israël. Huit personnes, dont des combattants pro-iraniens, ont été tuées lundi dans une frappe israélienne au sud de Damas, a annoncé l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). "Trois missiles israéliens ont visé une base du Hezbollah libanais et des Gardiens de la Révolution", l'armée idéologique du régime iranien, "dans le quartier de Sayeda Zeinab", a déclaré à l'AFP le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane. Deux Syriens, dont le garde du corps d'un officier des Gardiens de la Révolution, figurent parmi les morts, selon cette source.