Guerre entre le Hamas et Israël : l'armée israélienne affirme avoir frappé "par erreur" une position égyptienne
Ce qu'il faut savoir
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L'armée israélienne a affirmé dimanche 22 octobre que l'un de ses chars avait frappé "par erreur" une position égyptienne à la frontière entre les deux pays. "Il y a peu de temps, un char de l'armée israélienne a frappé par erreur une position égyptienne près de la frontière dans le secteur de Kerem Shalom", a annoncé Tsahal dans un communiqué, disant "déplorer" cet incident et annonçant l'ouverture d'une "enquête". L'armée égyptienne a fait état de "blessés légers" dans ses rangs après cette frappe, sans en donner le nombre.
Benyamin Nétanyahou juge que le Hezbollah ferait "l'erreur de sa vie" en entrant en guerre contre Israël. Si le Hezbollah entre dans le conflit, "nous frapperons avec une puissance qu'ils ne peuvent pas imaginer et qui sera dévastatrice pour l'Etat du Liban", a mis en garde dimanche le Premier ministre israélien. Depuis le début de la guerre déclenchée par l'attaque du Hamas, les tensions sont fortes dans la zone frontalière entre Israël et le Liban. De nouveaux affrontements sont survenus ce week-end à la frontière.
Un deuxième convoi d'aide humanitaire arrive dans la bande de Gaza. Dix-sept camions ont traversé dimanche le terminal égyptien de Rafah, en direction de l'enclave palestinienne bombardée et assiégée par Israël. Selon un journaliste de l'AFP sur place, des camions-citernes chargés de carburant sont notamment entrés dans l'enclave palestinienne. L'entourage du Premier ministre israélien a toutefois démenti la livraison de carburant à Gaza, rapporte un correspondant de RFI pour Radio France à Jérusalem. Samedi, après le passage du premier convoi de 20 camions, l'ONU avait estimé qu'au moins 100 camions par jour seraient nécessaires aux 2,4 millions de Gazaouis.
Israël intensifie ses frappes sur la bande de Gaza. L'armée israélienne a annoncé samedi soir l'intensification de ses frappes sur la bande de Gaza, en préparation d'une offensive terrestre de l'enclave palestinienne. "Dès aujourd'hui, nous allons augmenter les frappes" sur la bande de Gaza, a prévenu samedi le général Daniel Hagari, porte-parole de l'armée israélienne, le but étant selon lui de "réduire les risques pour nos forces dans les prochaines étapes" du conflit. L'armée israélienne a massé des dizaines de milliers de soldats aux frontières de ce territoire exigu où vivent 2,4 millions de Palestiniens. Selon le gouvernement du Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, au moins 55 personnes ont été tuées dans le territoire dans la nuit de samedi à dimanche. Aucune source sur place ou image ne permet d'étayer ce bilan.
Vingt-neuf employés de l'ONU tués à Gaza. Vingt-neuf employés de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNWRA) sont morts depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza le 7 octobre, a annoncé dimanche l'agence sur X (ex-Twitter). "La moitié de ces collègues étaient des professeurs de l'UNWRA", a ajouté l'agence.
"Rien ne doit empêcher Israël de se défendre", selon Yaël Braun-Pivet. "Ce qui est important c'est que les populations civiles qui se trouvent à Gaza soient le moins possible victimes de ce conflit. Mais on sait aussi qu'elles servent souvent de bouclier humain. Il faut les préserver bien sûr, mais rien ne doit empêcher Israël de se défendre", a déclaré dimanche la présidente de l'Assemblée nationale en déplacement en Israël.