Évacuations des binationaux à Gaza : "une bonne indication de l’état des négociations", selon Anthony Bellanger, spécialiste des questions internationales

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Beligh Nabli et Anthony Bellanger, spécialistes des questions internationales, étaient les invités du 19/20 info, jeudi 2 novembre. Ils sont notamment revenus sur les évacuations de civils et binationaux à Gaza.
Guerre entre le Hamas et Israël : les évacuations des binationaux à Gaza est "une bonne indication de l’état des négociations en cours", analyse Anthony Bellanger, spécialiste des questions internationales Beligh Nabli et Anthony Bellanger, spécialistes des questions internationales, étaient les invités du 19/20 info, jeudi 2 novembre. Ils sont notamment revenus sur les évacuations de civils et binationaux à Gaza. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - S.Chironi
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Beligh Nabli et Anthony Bellanger, spécialistes des questions internationales, étaient les invités du 19/20 info, jeudi 2 novembre. Ils sont notamment revenus sur les évacuations de civils et binationaux à Gaza.

Jeudi 2 novembre, les évacuations des étrangers et binationaux se poursuivent à Gaza. Pour Beligh Nabli, professeur en droit et spécialiste des questions internationales, le cas des binationaux "souligne la dimension internationale du conflit". Selon lui, cette situation vient complexifier "la stratégie militaire israélienne qui doit prendre en considération des otages israéliens, binationaux". Il souligne également "l’application d’un droit humanitaire différencié en fonction de la nationalité et binationalité des Palestiniens", une situation qui poserait "problème".

"Un accord a été trouvé"

De son côté, Anthony Bellanger, spécialiste des questions internationales, indique : "Depuis le début du conflit, (…) les chancelleries occidentales, mais aussi les Palestiniens ont demandé l’évacuation des binationaux. Ça a toujours été une manière de tester la bonne volonté ou non de l’Égypte, d’Israël et du Hamas." Selon lui, ça donne "une bonne indication de l’état des négociations en cours". "Si aujourd’hui, ils peuvent partir, ça veut dire qu’un mois après le début des frappes israéliennes sur Gaza, un accord a été trouvé", précise-t-il. 

 

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