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Frappe sur un hôpital de Gaza : "Il n'y a plus de respect pour les structures de santé", dénonce le chef de mission de MSF dans les territoires palestiniens

Une frappe sur un hôpital mardi, attribué à Israël par le Hamas, a fait des centaines de morts. Dans un communiqué, l'armée israélienne dément être à l'origine de cette frappe et l'attribue à l'organisation palestinienne Jihad islamique.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
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Le logo de Médecins sans frontières (RICCARDO MILANI / HANS LUCAS)

"On a vraiment l'impression qu'il n'y a plus de respect pour les structures de santé", a dénoncé Léo Cans, chef de mission de Médecins sans frontières (MSF) dans les territoires palestiniens, mardi 17 octobre sur franceinfo, après la destruction d'un hôpital à Gaza par une frappe ayant fait plusieurs centaines de morts, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. Le Hamas a imputé cette frappe à l'armée israélienne alors qu'Israël attribue cette destruction à un tir de roquette manqué du Jihad islamique palestinien.

"Durant l'attaque qui a touché cet hôpital, il y avait un médecin de MSF qui était en train de travailler dans le bloc opératoire", a expliqué Léo Cans, qui se dit "horrifié".

"Il faut savoir que depuis le début, les civils cherchent abri dans les hôpitaux à Gaza."

Léo Cans, chef de mission de MSF dans les territoires palestiniens

à franceinfo

"Depuis le début de la guerre, on voit que les hôpitaux ont été délibérément visés plusieurs fois, poursuit Léo Cans. Rien ne justifie une telle attaque sur un hôpital. Il n'y a plus aucun avertissement dans les bombardements donc les bombes tombent". "Certains hôpitaux sont en train d'opérer des patients sans anesthésie et rien ne peut justifier cela", conclut le membre de MSF.

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