Frappes américaines en Irak et en Syrie : "La population du Moyen-Orient est en faveur des Palestiniens", affirme Marc Lavergne, directeur de recherche au CNRS

Les autorités irakiennes et syriennes ont condamné les frappes américaines sur leurs sols. Les États-Unis notamment ont été accusés de "jeter de l’huile sur le feu" par le Hamas. "Il semble qu’effectivement il y a cette volonté de l’Iran de faire lever la pression sur Gaza", souligne Marc Lavergne, directeur de recherche au CNRS, qui redoute un embrasement de la situation au Proche-Orient. Selon le spécialiste, l’Iran profiterait de l'élection présidentielle aux États-Unis pour obliger le pays à surenchérir.

La défense d’Israël

Une réunion d’urgence du conseil de sécurité de l’ONU a été demandée par Moscou. De plus, les forces militaires américaines sont présentes en Irak, en Syrie et en Jordanie. "Ce sont des éléments de fragilité plus que de force des États-Unis parce qu’on ne voit pas trop qu’elle est la ligne américaine à part la défense d’Israël", souligne Marc Lavergne. "Il n’y a pas de doute que la population du Moyen-Orient est en faveur des Gazaouis, en faveur des Palestiniens en général", rappelle le chercheur.