Guerre au Proche-Orient : ce qu'il faut retenir de la journée du lundi 7 octobre

Ce 7 octobre, marqué par les commémorations de l'attaque du Hamas contre Israël, a aussi été le théâtre de nouveaux affrontements entre l'Etat hébreu et le Hezbollah.
Article rédigé par franceinfo
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Des manifestants brandissent des portraits d'otages, le 7 octobre 2024 à Lyon lors d'un hommage aux victimes du Hamas. (OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP)

Ce lundi 7 octobre 2024 était un jour particulier. En France comme dans le monde, la journée a été marquée par les commémorations de l'attaque du Hamas contre Israël, le 7 octobre 2023. De nombreux rassemblements et discours ont eu lieu. Au Proche-Orient, où la guerre continue, l'Etat hébreu et le Hezbollah ont continué à s'affronter. Voici ce qu'il faut retenir de cette journée.

De nombreux hommages à travers le monde

De Paris à Tel Aviv en passant par Londres, Sydney, Berlin, Buenos Aires et New York, de nombreux rassemblements ou cérémonies ont eu lieu en hommage des victimes du Hamas. Israël a commémoré ce jour particulier dans tout le pays, et notamment à Réïm, sur les lieux du festival de musique Nova où au moins 370 personnes ont été tuées. Le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, était notamment présent à cet hommage.

Benyamin Nétanyahou jure qu'Israël poursuivra le combat

"Nous avons défini les buts de la guerre et nous sommes en train de les réaliser : renverser le Hamas, ramener tous les otages à la maison, les vivants comme les morts. Il s'agit d'une mission sacrée, nous ne nous arrêterons pas tant que nous ne l'aurons pas accomplie", a déclaré le Premier ministre israélien dans un message télévisé. "Nous continuerons à nous battre", a-t-il ajouté. Lors de cette journée d'hommages, Benyamin Nétanyahou a multiplié les prises de parole.

Emmanuel Macron a rencontré des familles d'otages

Le président Macron a assuré aux familles des deux otages franco-israéliens encore retenus à Gaza que la France mettait "tout en oeuvre" pour leur libération et a martelé qu'elle continuerait à se "battre sans relâche" contre l'antisémitisme, tout comme Michel Barnier. "Il a réitéré aux familles présentes que la France mettait tout en oeuvre pour obtenir un cessez-le-feu et un accord permettant la libération d'Ohad Yahalomi et d'Ofer Kalderon en priorité, et qu'elle pressait toutes les parties d'avancer en ce sens sans plus tarder", a précisé l'Elysée.

Outre les familles des deux otages, le chef de l'Etat a rencontré celles de victimes résidant en France, dont la mère d'Orion Hernandez, otage décédé, et des proches de Laurie Chouchana et Valentin Ghnassia, morts des suites de l'attaque du Hamas le 7 octobre en Israël.

Les bombardements continuent au Proche-Orient

L'armée israélienne a multiplié les bombardements au Liban. Elle a affirmé avoir frappé "plus de 120 cibles" du mouvement chiite dans le sud du Liban. Selon l'agence de presse libanaise ANI, l'aviation israélienne a notamment mené "six frappes" successives sur la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah. L'armée israélienne a aussi annoncé l'établissement de quatre "zones militaires fermées" dans le nord-est d'Israël.

Le Hezbollah libanais a lui affirmé avoir tiré une salve de roquettes en direction de la principale base de renseignement militaire israélienne, Glilot, près de Tel-Aviv. Cette base du renseignement militaire abriterait aussi, selon des médias israéliens, le siège du Mossad, le renseignement extérieur israélien. Le mouvement islamiste pro-iranien avait déjà annoncé avoir visé cette base en août et en octobre.

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