Guerre au Proche-Orient : Emmanuel Macron condamne "avec la plus grande fermeté" les "attaques de l'Iran contre Israël"

La France "organisera très prochainement une conférence de soutien au peuple libanais et à ses institutions", a par ailleurs annoncé l'Elysée dans un communiqué.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1 min
Emmanuel Macron préside un Conseil national de défense et de sécurité à l'Élysée, le 1er octobre 2024, aux côtés du secrétaire général de l'Elysée, Alexis Kohler, du chef d'état-major des armées, le général Fabien Mandon (2e à droite) ou encore du conseiller diplomatique Emmanuel Bonne (à droite). (SARAH MEYSSONNIER / AFP)

Emmanuel Macron demande aux pays impliqués "de faire preuve de la plus grande retenue". Le chef de l'Etat a "condamné avec la plus grande fermeté les nouvelles attaques de l'Iran contre Israël", a déclaré l'Elysée dans un communiqué publié dans la nuit du mardi 1er au mercredi 2 octobre, à l'issue d'un conseil de défense. La France a "mobilisé" mardi "ses moyens militaires au Moyen-Orient pour parer la menace iranienne", précise la présidence.

Tentant de trouver un chemin vers la désescalade, le président français a également exigé que "le Hezbollah cesse ses actions terroristes contre Israël et sa population", rappelant que la France est "attachée à la sécurité d'Israël". Il a aussi demandé aux autorités israéliennes de "mettre fin au plus vite" à leurs "opérations militaires" au Liban. Emmanuel Macron a déploré par ailleurs "trop de civils" parmi les victimes.

La France prône la diplomatie

La France "organisera très prochainement une conférence de soutien au peuple libanais et à ses institutions", a aussi annoncé l'Elysée. La présidence fait aussi savoir qu'Emmanuel Macron a demandé au chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot de "se rendre à nouveau au Moyen-Orient". Après un déplacement à Beyrouth il y a quelques jours, le ministre des Affaires étrangères a été chargé de consulter "tous ceux qui ont un rôle à jouer pour amorcer la désescalade".

L'Iran a tiré mardi environ 200 missiles sur le territoire israélien pour venger la mort de ses alliés, les chefs du Hezbollah libanais et du Hamas palestinien. Après une semaine de frappes israéliennes qui ont fait des centaines de morts au Liban, Israël a averti que la guerre n'était pas finie contre le mouvement libanais. Mardi soir, Israël et son allié américain ont menacé de riposter à l'attaque iranienne.

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