Guerre entre Israël et le Hamas : après la fin de la trêve, de premières réactions diplomatiques

Après de nouvelles frappes israéliennes meurtrières dans la bande de Gaza, vendredi 1er décembre, la communauté internationale s'inquiète. La France appelle à un nouveau cessez-le-feu, une semaine après un accord de trêve entre les belligérants. "Il le faut, c'est indispensable à la fois pour continuer la libération d'otages, qui sont maintenant depuis 55 jours dans des conditions extrêmement difficiles, pour faire arriver davantage d'aide humanitaire et pour pouvoir la distribuer à l'intérieur de la bande de Gaza, où la population civile souffre", a déclaré la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna.

Une centaine d'otages seraient encore à Gaza

110 otages ont pour l'instant été libérés, en échange de 240 prisonniers palestiniens. Les États-Unis disent toujours se focaliser sur cette question, alors qu'une centaine sont encore aux mains du Hamas. Cinq d'entre autres auraient été tués, d'après l'armée israélienne. "Nous sommes déterminés à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour ramener tout le monde à la maison", a quant à lui assuré Antony Blinken, secrétaire d'État des États-Unis.