Guerre entre Israël et le Hamas : ce qu'il faut retenir de la journée du jeudi 1er février

Des témoins ont fait état de frappes israéliennes à proximité de l'hôpital Nasser de Khan Younès, ville au cœur des combats dans le sud de la bande de Gaza.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des combats à Khan Younès, dans la bande de Gaza, le 1er février 2024. (MAHMUD HAMS / AFP)

Alors que les combats font rage dans le territoire palestinien, le Hamas a donné jeudi 1er février une "première confirmation positive" à une proposition de pause humanitaire à Gaza et de libération d'otages, solution "approuvée" aussi par Israël, selon le Qatar, qui officie comme médiateurs dans ces négociations. Franceinfo revient sur ce qu'il faut retenir de cette journée. 

Les discussions pour une trêve se poursuivent 

Le Hamas a donné une "première confirmation positive" à une proposition de trêve dans la bande de Gaza et de libération d'otages détenus dans le territoire palestinien, a déclaré jeudi 1er février le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar. "La réunion de Paris a permis de consolider les propositions (...) Cette proposition a été approuvée par la partie israélienne", a déclaré Majed al-Ansari, en référence à une réunion le week-end dernier entre représentants américains, israéliens, qataris et égyptiens en France. 

Une source proche du Hamas à Gaza a toutefois déclaré à l'AFP qu'il n'y avait toujours pas de consensus sur la proposition et que "la déclaration du Qatar [était] précipitée et fausse". Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, qui vit en exil au Qatar, était attendu en Egypte jeudi ou vendredi pour discuter d'un nouvel arrêt des combats.

Des frappes israéliennes à proximité d'un hôpital de Khan Younès

A Gaza, les combats et les raids israéliens continuent, aggravant la situation humanitaire déjà désastreuse. Des témoins ont fait état de frappes israéliennes à proximité de l'hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud de l'enclave palestinienne, où se cachent, selon Israël, des dirigeants du mouvement islamiste palestinien. 

Dans l'hôpital Nasser, les médecins débordés tentent de faire face à l'afflux de blessés. "Nous ne sommes pas plus de cinq ou six médecins aux urgences. Chacun d'entre nous doit s'occuper de dix cas en même temps. Les blessés qui arrivent meurent avant que nous ne puissions nous en occuper", a témoigné à l'AFP un médecin, Mahmoud Raja Abou Chamala.

Joe Biden prend des sanctions face aux violences "intolérables" de colons israéliens en Cisjordanie

Le président américain, Joe Biden, a adopté jeudi une mesure sans précédent, visant à sanctionner des colons israéliens accusés de violences à l'encontre de Palestiniens en Cisjordanie occupée, où les violences se sont accrues en marge de la guerre à Gaza pour atteindre selon lui "des niveaux intolérables".

"Israël doit faire davantage pour mettre fin à la violence contre les civils en Cisjordanie et exiger des comptes à ceux qui en sont responsables", a réitéré le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, qui doit se rendre une nouvelle fois dans la région dans les jours à venir. En réaction, Israël a estimé qu'il n'y avait "pas de place pour des mesures exceptionnelles" contre les colons israéliens.

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