Guerre entre Israël et le Hamas : ce qu'il faut retenir de la journée du vendredi 24 novembre
La fin d'un long calvaire. Entrée dans son 49e jour, vendredi 24 novembre, la guerre entre Israël et le Hamas a pris un nouveau tournant avec le début de la première trêve humanitaire d'au moins quatre jours à Gaza, et la libération des premiers otages détenus par le mouvement islamiste, plus d'un mois et demi après les attaques sanglantes du 7 octobre. Franceinfo vous résume ce qu'il faut retenir de cette journée sur le front de la guerre.
Vingt-quatre otages détenus par le Hamas ont été libérés
Un total de 24 otages, dont treize Israéliens, mais aussi dix Thaïlandais et un Philippin, ont été remis vendredi après-midi au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Gaza par le Hamas, tandis qu'Israël a libéré 39 femmes et enfants détenus dans ses prisons.
"Parmi les personnes libérées figurent 13 citoyens israéliens, dont certains ont la double nationalité, ainsi que 10 citoyens thaïlandais et un citoyen philippin", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Majed al-Ansari, sur X.
Début de la trêve humanitaire, pour au moins quatre jours
Une trêve humanitaire de quatre jours à Gaza, renouvelable, est entrée en vigueur vendredi à l'aube après un accord entre Israël et le Hamas, sous l'égide du Qatar, négociateur privilégié dans ce conflit. L'accord prévoit pour l'heure la libération de 50 otages en échange de 150 Palestiniens détenus en Israël (un otage pour trois prisonniers, prévoit l'accord), ainsi que l'entrée quotidienne d'aide à Gaza.
Près de 40 Palestiniens libérés des prisons israéliennes
En contrepartie des 13 premières libérations d'otages israéliens (les otages thaïlandais et philippin n'ont pas été libérés dans le cadre de cet accord), 39 prisonniers palestiniens ont aussi été relâchés des prisons israéliennes. Dans ce groupe, figurent 15 mineurs et 24 femmes, selon la liste diffusée par l'Autorité palestinienne.
Joe Biden assure que "ce n'est qu'un début"
"Ce n'est qu'un début, mais pour l'instant, cela se passe bien", a déclaré le président des Etats-Unis à propos de la libération de premiers otages enlevés par le Hamas, en se disant "reconnaissant".
Le président américain a par ailleurs estimé qu'il existait de "vraies chances" de prolonger la trêve de quatre jours convenue entre Israël et le mouvement islamiste palestinien dans la bande de Gaza, entrée en vigueur vendredi à l'aube.
L'aide humanitaire commence à arriver à Gaza
La trêve entrée en vigueur à Gaza a permis à l'ONU d'"augmenter" la livraison d'aide humanitaire dans l'enclave où 137 camions ont déjà été déchargés, s'est félicitée l'agence des Nations unies chargée de la coordination humanitaire (Ocha).
Cette livraison constitue le "plus gros convoi humanitaire" depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas le 7 octobre, ajoute l'Ocha dans un communiqué. Elle précise que 129 000 litres de carburant ont aussi pu passer la frontière vers Gaza, et que 21 patients en situation critique ont été évacués du nord de l'enclave.
Emmanuel Macron n'oublie pas les otages français
Le chef de l'Etat a salué la libération de premiers otages par le Hamas, assurant les familles des Français retenus de sa "détermination" à obtenir leur libération, alors qu'aucun ne figure parmi le premier groupe relâché.
"Je salue la libération d'un premier groupe d'otages (...) Pensées particulières pour les otages français et leurs familles. Ils peuvent compter sur notre détermination", a écrit le président de la République sur X. "Nous restons mobilisés aux côtés des médiateurs pour obtenir la libération de tous", a-t-il ajouté.
Israël interdit aux Palestiniens de retourner dans le nord de la bande de Gaza
Dès vendredi matin, des milliers de Palestiniens déplacés par le conflit ont profité de la trêve et se sont pressés sur les routes du sud du territoire pour "rentrer à la maison". Des tracts en arabe, lancés sur la bande de Gaza depuis les airs par l'armée israélienne, prévenaient toutefois que "la guerre n'(était) pas encore finie" et que "revenir dans le nord (était) interdit".
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