Guerre entre Israël et le Hamas : le directeur de l'hôpital al-Chifa arrêté et interrogé par Israël
Ce qu'il faut savoir
L'échéance se précise. "La trêve et la libération d'otages débuteront vendredi", a affirmé le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, jeudi 23 novembre. "La pause humanitaire débutera à 7 heures (6 heures, heure de Paris) vendredi (...) et le premier groupe de civils otages sera libéré aux alentours de 16 heures (15 heures, heure de Paris) le même jour", a précisé Majed Al-Ansari, ajoutant que 13 femmes et enfants seraient libérés.
Le Hamas a confirmé dans un communiqué que la trêve avec Israël débuterait vendredi à 7 heures (6 heures, heure de Paris). Elle "durera quatre jours à compter de vendredi matin et comprend un arrêt complet des activités militaires", précise le communiqué. Pendant cette période, "50 prisonniers sionistes [otages israéliens] femmes et enfants de moins de 19 ans seront libérés", détaille le texte, en contrepartie pour chacun d'entre eux de la libération de "trois prisonniers palestiniens, femmes et enfants".
>> Ce direct est terminé.
Une "première liste de noms" d'otages. Le Bureau du Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a affirmé jeudi disposer d'une "première liste de noms" d'otages et être "en contact avec toutes les familles". Il n'a pas précisé s'il parlait de tous les otages, de toutes les personnes libérables ou des premiers potentiellement concernés vendredi.
Le directeur de l'hôpital al-Chifa arrêté et interrogé par Israël. Le médecin a été "transféré pour être interrogé" par les services de renseignements, a spécifié l'armée israélienne. "Sous sa direction, l'hôpital a été le théâtre de nombreuses activités terroristes du Hamas", ajoute le communiqué. L'enquête déterminera "s'il sera soumis à d'autres interrogatoires". Le médecin a été "transféré pour être interrogé" par les services de renseignements, a précisé l'armée israélienne. "Sous sa direction, l'hôpital a été le théâtre de nombreuses activités terroristes du Hamas", ajoute le communiqué. L'enquête déterminera "s'il sera soumis à d'autres interrogatoires".
Le ministre des Affaires étrangères iranien s'entretient avec le chef du Hezbollah. Le Hezbollah, allié du Hamas palestinien, a précisé que les deux responsables avaient "passé en revue les derniers développements en Palestine, au Liban et dans la région et (...) les efforts déployés pour mettre fin à l'agression israélienne contre la bande de Gaza". Cette rencontre survient alors que les affrontements gagnent en intensité dans le sud du Liban, au lendemain d'une frappe dans laquelle cinq militants du Hezbollah ont été tués, dont le fils du bloc parlementaire du parti.