Guerre entre Israël et le Hamas : la députée LFI Rachel Keke brandit un drapeau palestinien à l'Assemblée nationale, la séance suspendue

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La député LFI Rachel Keke brandit un drapeau dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale FTV (FTV)
Article rédigé par franceinfo
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Le 28 mai, un autre député de son parti, Sébastien Delogu, avait brandi ce même étendard en séance. Il avait été sanctionné de deux semaines de suspension.

Nouvel incident autour des couleurs palestiniennes dans l'hémicycle. Rachel Keke, députée de La France insoumise, a brandi un drapeau palestinien lors des questions au gouvernement, mardi 4 juin. La séance a été brièvement suspendue après son geste, qui reproduit celui de son collègue Sébastien Delogu qui, une semaine plus tôt, avait exhibé cette même bannière sur les bancs de l'Assemblée nationale. Il avait été exclu 15 jours pour ce geste.

"Mon collègue Sébastien Delogu était peut-être du mauvais côté du règlement, mais du bon côté de l’histoire", a réagi Rachel Keke sur X après son geste. La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, lui a infligé un rappel à l'ordre avec inscription au procès-verbal, et annoncé que le bureau de l'Assemblée serait convoqué pour discuter d'une possible sanction plus lourde.

Des députés de gauche habillés aux couleurs palestiniennes

Quelques minutes plus tôt, des dizaines de députés de gauche étaient arrivés en séance habillés en blanc, en noir, en vert ou en rouge, de manière à former, sur les bancs de l'hémicycle, un drapeau palestinien. Un geste coordonné auquel des députés de la majorité et de la droite ont réagi en enfilant leur écharpe tricolore.

Action des députés de gauche à l'Assemblée nationale

"Je vois les habillements des uns et des autres. Je crois qu'il est nécessaire de rappeler que nous sommes dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale", a déclaré Yaël Braun-Pivet au moment d'ouvrir la séance. "L'hémicycle est le lieu du débat démocratique, et l'expression des parlementaires s'effectue exclusivement à l'oral."

Le député de LFI Aymeric Caron, qui a posé la première question, a interpellé ses collègues sur "le massacre de civils dans la bande de Gaza", "sans la moindre réaction sérieuse [du] gouvernement". Il a dénoncé un "génocide" et demandé à Emmanuel Macron de reconnaître l'Etat palestinien. "Vous ne parvenez toujours pas à saluer la mémoire de nos 43 compatriotes français sauvagement assassinés le 7 octobre", a lancé, en réponse, le ministre délégué chargé de l'Europe, Jean-Noël Barrot.

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