Guerre entre Israël et le Hamas : le Quai d'Orsay annonce la mort de deux enfants français dans la bande de Gaza

Paris éprouve des difficultés à entrer en contact avec leur mère, qui "aurait elle-même été blessée, de même que son troisième enfant".
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le camp de réfugiés de Jabalia (Gaza), après un bombardement israélien, le 31 octobre 2023. (ANADOLU / AFP)

Deux enfants de nationalité française sont morts dans le nord de la bande de Gaza, a annoncé, mardi 31 octobre, le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. Paris éprouve des difficultés à entrer en contact avec leur mère, qui "aurait elle-même été blessée, de même que son troisième enfant"

"Nous demandons instamment à nouveau à ce que les ressortissants étrangers et notamment nos compatriotes puissent sortir de Gaza (...) La France réitère son appel urgent à une trêve humanitaire afin que l’aide humanitaire puisse parvenir à ceux qui en ont besoin", écrit le Quai d'Orsay. Le communiqué ne dit pas quand, ni dans quelles circonstances ces décès ont eu lieu.

La mère visée par un mandat d'arrêt 

La mère "fait l'objet d'un mandat d'arrêt international depuis juillet 2016 pour association de malfaiteurs en vue de la préparation d'actes de terrorisme et financement d'une entreprise terroriste", a par ailleurs déclaré une source proche de l'enquête à France Télévisions. "Elle est soupçonnée d'avoir apporté un soutien logistique ainsi que des fonds auprès de personnes proches du Hamas", selon la même source.

Née en France et âgée de 43 ans, la mère avait organisé une collecte de fonds pour acheminer du matériel médical et des médicaments en Syrie, en 2013, en tant que présidente d'une association. "Il a été établi par la suite que ces fonds, récoltés pour un motif humanitaire, avaient été acheminés, durant l'été 2013, dans la région d'Idlib, en Syrie, au profit de jihadistes, dans la perspective d'acquérir des armes et des munitions", a ajouté cette source proche du dossier.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.