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Guerre entre Israël et le Hamas : "Dans les hôpitaux de Gaza, des enfants ne peuvent pas recevoir des soins car on manque de tout", dénonce l'Unicef

Le dernier bilan est de "plus de 3 500 enfants tués depuis les évènements du 7 octobre, 6 800 blessés, 800 disparus", selon les chiffres de l'Unicef. Jonathan Cricks était l'invité de franceinfo.
Article rédigé par franceinfo
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  (YURI CORTEZ / AFP)

La situation sanitaire pour les enfants à Gaza est particulièrement préoccupante, alerte le directeur de la communication de l'Unicef pour la Palestine, Jonathan Cricks, invité mercredi 1er novembre sur franceinfo. "Gaza est devenu un cimetière pour les enfants" dénonce-t-il et "les craintes sont effroyablement réelles", alors "qu'un tiers des hôpitaux et deux tiers des cliniques de première ligne ne fonctionnent pas".

"La situation, c'est des enfants dans les couloirs qui ne peuvent recevoir des soins, car on manque de tout". Le directeur de la communication de l'Unicef pour la Palestine prend pour exemple 120 enfants prématurés dont les couveuses sont branchées sur des groupes électrogènes menacés par les pénuries de carburant.

La gestion de l'eau potable est également à haut risque pour les enfants de Gaza : "la plupart de l'eau disponible est impropre à la consommation, avec de hauts niveaux de salinité, ce qui a des conséquences très graves en termes de déshydratation et de diarrhées chroniques", rapporte Jonathan Cricks, "or, les diarrhées chroniques sont la première cause de mortalité chez les enfants dans le monde".

La coupure des télécommunications entraîne aussi des difficultés

Depuis mercredi matin, les communications téléphoniques sont à nouveau coupées a annoncé l'opérateur palestinien de télécommunications Paltel, "c'est un problème immense pour nos activités sur le terrain" déplore Jonathan Cricks, "mais il ne faut pas oublier que si un parent a un enfant blessé, par exemple, il ne peut pas appeler d'ambulance".

Il rappelle la position de l'Unicef et de l'ONU : "on fait le même appel : un couloir humanitaire constant, sécurisé et continu, avec la possibilité d'évacuer des gens qui doivent être soignés. 140 camions sont entrés dans Gaza depuis le 21 octobre, mais ce n'est pas suffisant". 

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