Guerre entre Israël et le Hamas : quatre morts dans un nouveau raid sur une école à Gaza

L'armée israélienne a déclaré dans un communiqué que "des terroristes" se cachaient dans l'école qui abritait aussi "une usine de fabrication d'armes du Hamas".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des Palestiniens sur les décombres d'une école abritant des déplacés touchée par un bombardement israélien, dans la ville de Gaza, le 7 juillet 2024. (OMAR AL-QATTAA / AFP)

Nouvelle attaque sur une école dans la bande de Gaza. Le Hamas, au pouvoir dans l'enclave palestinienne, a annoncé que quatre personnes avaient été tuées, dimanche 7 juillet, dans une frappe israélienne sur une école gérée par le Patriarcat latin à Gaza, et abritant des déplacés.

Un porte-parole de la Défense civile de Gaza, gérée par le Hamas, a assuré qu'"Ihab al-Ghussein, vice-ministre du Travail, fait partie des personnes tuées" dans cette attaque, qui a eu lieu dans la ville de Gaza.

Le Patriarcat latin de Jérusalem a fait part dimanche soir de sa "vive inquiétude", dans un communiqué précisant que l'établissement "est depuis le début de la guerre, un lieu de refuge pour des centaines de civils", et n'abrite "aucun personnel religieux".

"Un autre jour. Un autre mois. Une autre école ciblée", a écrit, sur le réseau social X, Philippe Lazzarini, chef de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).

Des mesures prises "pour réduire le risque de blesser les civils"

L'armée israélienne a assuré dans un communiqué que "des terroristes" se cachaient dans cette école, qui abritait aussi "une usine de fabrication d'armes du Hamas""Cet endroit servait de cachette et d'infrastructure opérationnelle à partir de laquelle des attaques étaient menées contre des soldats", a-t-elle affirmé dans un communiqué, ajoutant que de "nombreuses mesures ont été prises pour réduire le risque de blesser les civils".

Depuis le début de l'opération israélienne dans la bande de Gaza, le Hamas a nié à de nombreuses reprises les accusations selon lesquelles ses combattants se cachent dans des infrastructures civiles.

Ce raid intervient au lendemain de la mort de 16 personnes tuées dans une frappe israélienne sur une école abritant des déplacés et gérée par l'ONU, dénoncé par le Hamas comme un "massacre odieux".

Près de 190 installations gérées par l'UNRWA ont été touchées depuis le début de la guerre, et certains dégâts sont "sans précédent dans l'histoire de l'ONU", a déclaré à l'AFP Juliette Touma, une porte-parole de l'agence.

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