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A Jérusalem, un policier israélien tué dans une attaque à la voiture-bélier

L'auteur de l'attaque, présenté comme palestinien, a été abattu par la police. Plus tôt, de nouveaux heurts avaient éclaté entre la police et des manifestants sur l'esplanade des Mosquées.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Un policier israélien a été tué, mercredi 5 octobre, à Jérusalem, après une attaque à la voiture-bélier menée par un homme présenté comme Palestinien. (MENAHEM KAHANA / AFP)

La tension est à son comble à Jérusalem (Israël). Mercredi 5 novembre, un homme a percuté des passants au volant de sa camionnette avant d'être abattu par la police. Un policier renversé a succombé à ses blessures. Plus tôt, des heurts ont éclaté sur l'esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l'islam, où les forces de l'ordre ont pénétré pour repousser des manifestants.

Présenté par la police comme un Palestinien de 38 ans, le conducteur a d'abord foncé sur les passants, avant de sortir de son véhicule pour les frapper avec une barre de fer. Il a été abattu sur place par la police israélienne. Au total, une dizaine de personnes ont été blessées, dont deux sont toujours dans un état grave. C'est la deuxième attaque à la voiture-bélier à Jérusalem en l'espace de deux semaines. Elle a eu lieu sur l'axe routier qui sépare la partie israélienne de la partie palestinienne occupée de la ville.

L'esplanade des Mosquées à nouveau fermée

Dans la matinée, des incidents se sont déroulés sur l'esplanade des Mosquées, théâtre de tensions ces dernières semaines. "Des dizaines de manifestants masqués ont lancé des pierres et des pétards vers les forces de l'ordre, qui ont ensuite pénétré sur le mont du Temple [nom donné par les juifs à l'esplanade des Mosquées] et repoussé les manifestants", affirme la porte-parole de la police. Les incidents se sont étendus à l'extérieur de l'esplanade, dans la vieille ville de Jérusalem, où les policiers ont tiré des grenades assourdissantes et des gaz lacrymogènes pour disperser la foule, selon une journaliste de l'AFP. Tous les accès à l'esplanade des Mosquées ont été bloqués.

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Dans la foulée, la Jordanie, liée à Israël par un traité de paix, a annoncé qu'elle rappelait son ambassadeur dans le pays, pour protester contre les "violations israéliennes répétées" et "l'escalade israélienne contre l'esplanade des Mosquées".

Des extrémistes juifs avaient appelé à se rendre massivement, mercredi matin, sur l'esplanade pour signifier leur soutien à Yehuda Glick. Cette figure de la droite ultranationaliste juive, qui milite pour le droit des juifs à prier sur ce lieu saint, a été grièvement blessée par balles, le 29 octobre, à Jérusalem, ce qui avait entraîné la fermeture temporaire du lieu saint. Son agresseur présumé, un Palestinien, a été tué le lendemain par les policiers israéliens.

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