La conférence sur la paix au Proche-Orient affiche des ambitions limitées
La France accueille dimanche à Paris une conférence internationale sur le conflit israélo-palestinien en présence de plus de 70 Etats et organisations internationales, mais sans les parties concernées.
Paris accueille dimanche 15 janvier une conférence pour la paix au Proche-Orient en présence de 75 Etats et organisations internationales, mais sans le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et sans le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qui a refusé l'invitation.
Depuis que les négociations menées sous l'égide des Etats-Unis ont échoué, la France tente de reprendre la main pour relancer le processus de paix. La priorité est de rappeler que la coexistence de deux Etats, l'un israélien l'autre palestinien, est la seule option réaliste pour parvenir la paix.
Il y a urgence, disent les diplomates français, car les colonisations juives qui se poursuivent dans les territoires occupés compromettent ce scénario. Paris peut d'ailleurs s'appuyer sur la résolution adoptée en décembre par l'ONU, qui condamne ces colonisations.
Une réunion symbolique
En puis en réunissant 75 Etats et organisations internationales, la France veut aussi montrer que la communauté internationale parle d'une seule voix. C'est un signal fort pour l'administration Trump, qui entrera en fonction dans cinq jours, mais aussi pour le Premier ministre israélien, qui qualifie l'initiative d'imposture. Benjamin Netanyahu juge que seules comptent des négociations directes avec les Palestiniens.
François Hollande se dit "lucide", cette conférence ne relancera pas le processus de paix, mais elle a le mérite de replacer, au moins pour quelques heures, le conflit israélo-palestinien tout en haut de l'agenda international.
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