Laurent Fabius dénonce le "massacre" à Gaza et exige un cessez-le-feu
Le ministre des Affaires étrangères prône "l'imposition" d'une solution politique par la communauté internationale.
"Combien de morts faudra-t-il encore pour que s'arrête ce qu'il faut bien appeler le carnage de Gaza ?" Après des prises de positions françaises fluctuantes, Laurent Fabius dénonce, lundi 4 août dans un communiqué, le "massacre" de civils à Gaza. Alors qu'une trêve fragile et unilatérale, décidée par Israël, est en cours dans l'enclave palestinienne, le ministre des Affaires étrangères français "exige" un cessez-le-feu réel entre Israël et le Hamas.
"La tradition d'amitié entre Israël et la France est ancienne et le droit d'Israël à la sécurité est total, mais ce droit ne justifie pas qu'on tue des enfants et qu'on massacre des civils", martèle le chef de la diplomatie française. Il estime également que le Hamas porte une "responsabilité écrasante dans cet engrenage macabre qui sert surtout les extrémismes". Mais rappelle que le secrétaire général des Nations unies a qualifié de "crime" le bombardement d'une école gérée par l'UNRWA, l'agence de l'ONU chargée de l'aide aux réfugiés palestiniens.
"Une solution politique est indispensable"
Face à l'incapacité des deux parties à conclure une négociation de paix, Laurent Fabius défend "l'imposition" d'une solution politique par la communauté internationale. "Une solution politique est indispensable, dont les paramètres sont connus, et qui selon moi devra être imposée par la communauté internationale, puisque les deux parties, malgré d'innombrables tentatives, se sont malheureusement montrées incapables d'en conclure la négociation", insiste-t-il.
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