Le Hamas et Israël s'accusent mutuellement d'empêcher un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza
L'espoir d'une trêve s'éloigne dans l'immédiat. Le Hamas a affirmé, mercredi 25 décembre, que de "nouvelles conditions" d'Israël avaient "repoussé la conclusion d'un accord" de cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Ces demandes "concernent le retrait [des troupes israéliennes], le cessez-le-feu, les prisonniers et le retour des déplacés", a détaillé le mouvement islamiste palestinien dans un communiqué.
Peu après, en réponse, l'Etat hébreu a accusé son ennemi de "poser de nouveaux obstacles dans les négociations" sur les otages détenus dans la bande de Gaza depuis l'attaque du 7 octobre 2023. "L'organisation terroriste Hamas ment une fois de plus, revenant en arrière sur des points qui avaient fait l'objet d'un accord, et continuant de poser de nouveaux obstacles dans les négociations", a répondu le bureau de Benyamin Nétanyahou. Le Premier ministre israélien avait lui-même évoqué lundi "des avancées" pour un accord sur les otages.
Le président israélien appelle à "conclure un accord"
De son côté, le président israélien, Isaac Herzog, a appelé, dans une rare prise de parole, les dirigeants du pays à conclure un accord sur les otages. "J'appelle nos dirigeants à agir de toutes leurs forces et par tous les moyens à leur disposition", a déclaré Isaac Herzog, dont le rôle est surtout protocolaire en Israël.
Parmi les principaux points de blocage figurent le caractère permanent ou non d'un cessez-le-feu et la future gouvernance de la bande de Gaza. En dépit d'efforts diplomatiques intenses, aucune trêve n'a pu être conclue entre Israël et le Hamas depuis celle d'une semaine intervenue fin novembre 2023.
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