Cet article date de plus d'un an.

Mer Rouge : les Etats-Unis adoptent des sanctions pour affaiblir le financement des houthis par l'Iran

Les rebelles houthis, qui contrôlent une grande partie du Yémen et multiplient les attaques en mer Rouge, sont soutenus politiquement par l'Iran, qui nie leur fournir du matériel militaire.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un drapeau de l'Iran, à Mexico, le 14 septembre 2023. (GERARDO VIEYRA / NURPHOTO / AFP)

Frapper au portefeuille pour éviter de nouvelles attaques. Les Etats-Unis ont annoncé une série de sanctions visant les circuits de financement des rebelles houthis du Yémen, jeudi 28 décembre, après leurs attaques contre plusieurs navires commerciaux en mer Rouge.

Les sanctions visent trois bureaux de change au Yémen et en Turquie, ainsi que le président de l'association des cambistes du Yémen, accusés d'avoir permis le transfert d'argent en provenance d'Iran vers les houthis. Ces entreprises servent "d'intermédiaire dans le transfert de fonds depuis et à destination du Yémen et ont reçu des millions de dollars de la part des Gardiens de la Révolution [iraniens]" ayant transité par la Turquie, selon le département américain du Trésor.

Gel des avoirs

Les mesures prévoient notamment le gel des avoirs des personnes et entités visées, ainsi que l'interdiction pour toute entreprise ou tout citoyen américain d'échanger avec elles. "Nous appelons la communauté internationale à prendre clairement position contre les activités déstabilisatrices des houthis et de leurs soutiens iraniens", a déclaré un porte-parole du département d'Etat.

Les houthis, qui contrôlent une grande partie du Yémen mais ne sont pas reconnus par la communauté internationale, répètent qu'ils poursuivront leurs attaques tant que la nourriture et les médicaments ne rentreront pas en quantité suffisante dans la bande de Gaza, assiégée et bombardée par Israël en réaction à l'attaque du Hamas le 7 octobre. L'Iran soutient politiquement les houthis, mais dément leur fournir du matériel militaire.

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.