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Un homme juif agressé à New York en marge de manifestations sur le Proche-Orient

L'homme a été roué de coups et a reçu des injures antisémites. La police a lancé un appel à témoins sur Twitter.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 2min
Des manifestants pro-palestiniens célèbrent le cessez-le-feu entre le Hamas et Israël, le 20 mai 2021, à Times Square à New York. (CRAIG RUTTLE/AP / SIPA)

La police new-yorkaise recherche, vendredi 21 mai, les auteurs de l'agression d'un homme juif survenue en marge de heurts entre pro-israéliens et pro-palestiniens à Times Square, alimentés par le conflit au Proche-Orient.

Selon une porte-parole de la police, l'agression a eu lieu jeudi vers 18h30 : "Cinq ou six hommes" ont roué de coups et aspergé de spray au poivre un homme de 29 ans, tout en lui lançant des injures antisémites. Une vidéo de la scène a été diffusée par le New York Post.

La police, qui a lancé un appel à témoins sur Twitter, a précisé que la victime avait été hospitalisée dans un état "stable", sans donner son identité. Un homme de 23 ans soupçonné d'avoir participé à l'agression en frappant l'homme avec une béquille, a été arrêté et inculpé d'agression motivée par la haine et d'agression en réunion. Les autres sont toujours recherchés.

Une hausse des actes antisémites enregistrés

"L'antisémitisme n'a aucune place dans notre ville", et "les auteurs de cet acte haineux seront poursuivis", a tweeté Bill de Blasio, maire de la métropole américaine qui abrite la plus large communauté juive hors d'Israël. Il a précisé que la police avait, depuis deux semaines, renforcé les mesures de sécurité dans les "quartiers sensibles" pour les communautés juive et palestinienne de la ville.

Le gouverneur de l'Etat de New York, Andrew Cuomo, et d'autres élus démocrates ont aussi condamné l'agression, y compris la parlementaire Alexandria Ocasio-Cortez, qui avait dénoncé samedi la politique d'"apartheid" d'Israël envers les Palestiniens. "Nos critiques visent Israël et ses violations des droits humains. Elles ne constituent pas une excuse pour des crimes antisémites".

Selon Jonathan Greenblatt, directeur de l'Anti-Defamation League (ADL) qui combat l'antisémitisme et le racisme, "nous avons enregistré depuis sept à 10 jours une augmentation de plus de 50% des actes antisémites".

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