Vidéo Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, brièvement interrompu par des proches de victimes du 7-Octobre lors d'un discours à Jérusalem

Le Premier ministre israélien s'exprimait lors de cérémonies commémoratives à l'occasion du premier anniversaire hébraïque de l'attaque commise par le Hamas.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, lors d'un discours prononcé au cimetière militaire du mont Herzi, le 27 octobre 2024 à Jérusalem. (GIL COHEN-MAGEN / AFP)

Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a été brièvement interrompu par des proches de victimes du 7 octobre 2023, lors d'un discours prononcé à Jérusalem, dimanche 27 octobre, pour le premier anniversaire hébraïque de l'attaque terroriste du Hamas. Quelques minutes après le début du discours, plusieurs personnes sont intervenues, dont l'une a crié à plusieurs reprises "mon père a été tué". Il portait un tee-shirt marqué du message : "Le père a été assassiné, le fils a été abandonné", selon des images de l'AFP.

D'autres participants, à l'inverse, ont fustigé les protestataires. Benyamin Nétanyahou a attendu que ces derniers soient évacués pour recommencer son discours, comme le montre cet extrait des cérémonies, mis en ligne par la chaîne israélienne N12.

Une semaine de trêve en novembre 2023 avait permis le retour de 105 otages mais les autres négociations ont depuis échoué. Le gouvernement israélien fait face à une pression croissante de l'opinion publique pour négocier la libération des otages. La question a été ravivée il y a onze jours après l'élimination du leader du Hamas, Yahya Sinouar. 

Le ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant, a également évoqué les conditions de leur libération, dans un discours prononcé plus tôt. Il a d'abord salué un "succès" contre le Hamas, "qui a cessé d'agir comme structure militaire". Le Hezbollah, a-t-il ajouté, "continue de subir des coups et sa direction a été éliminée, la majorité de son arsenal de roquettes a été détruit et ses forces ont reculé de la frontière" séparant le Liban et Israël. Mais le ministre a par ailleurs prévenu que "tous les objectifs ne peuvent être atteints uniquement par des opérations militaires".

"Pour remplir notre devoir moral de ramener nos otages à la maison, nous allons devoir faire des concessions douloureuses."

Yoav Gallant, ministre de la Défense israélien

De nouvelles négociations sont attendues dimanche à Doha entre Israéliens, Américains et Qataris pour évoquer la possibilité d'une trêve à Gaza associée à une libération d'otages. Le Forum des familles, principale association des proches d'otages détenus à Gaza, avait demandé jeudi au Premier ministre de donner "à l'équipe de négociateurs toute l'autorité pour parvenir à cet accord. Le temps presse pour les otages". Dans son communiqué, l'organisme exhortait également "les dirigeants internationaux à exercer une pression maximale sur le Hamas pour qu'il accepte cet accord et mette fin à la catastrophe humanitaire".

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