Le transfert avorté de Beckham au PSG met la presse dans l’embarras

Pour les deux quotidiens, c’était
fait.

Il y a quelques jours encore, L’Equipe et Le Parisien/Aujourd’hui en France
annonçaient le transfert de David Beckham au Paris-SG. Allant jusqu’à avancer
le salaire inscrit en bas du contrat – 800.000 euros mensuels – et provoquer un
débat dans les rangs de l’Assemblée nationale. Un député UMP avait réclamé une
commission d’enquête parlementaire sur les émoluments des joueurs de foot
professionnels.

Et toute la presse a suivi, France Info y compris, ne nous en cachons pas.

Coup de théâtre lundi. Et
confirmation du PSG ce mardi matin : "Il est exact que nous étions en négociation avec lui, mais
finalement il ne vient pas", annonce le président du club Nasser al-Khelaïfi.

Pour expliquer ce revirement de situation, le PSG évoque "des facteurs
familiaux", une famille "difficile à déménager".

Explication officielle suffisante pour Le Parisien. "La
culture américaine est plus proche de la sienne", analyse avec
embarras Arnaud Hermant du Parisien. "Pour le business Beckham,
c’était peut-être mieux de rester aux Etats-Unis", poursuit-il.

Du côté de L’Equipe, on estime qu’il y a aussi d’autres raisons. "L’arrivée
de Carlo Ancelotti a remis en cause beaucoup de choses", croit savoir
Sébastien Tarago. Le nouvel entraîneur du PSG "n’aurait pas garanti (à
la star de Los Angeles) un temps de jeu suffisant", avance Sébastien
Tarago.

Echaudés par le feuilleton Beckham, les deux quotidiens évoquent
désormais avec beaucoup plus de précautions la suite du mercato d’hiver. "Dire
aujourd’hui qu’untel ou untel va signer au Paris Saint-Germain ne serait pas
très honnête", reconnaît Sébastien Tarago de L’Equipe. Avant de
préciser que "des contacts auraient été établis avec les Brésiliens Pato
et Kata (…) Tout est affaire de négociation et de gros sous".