Au Liban, les enfants sont les premiers concernés par la crise
Entre la crise économique, le Covid-19, les troubles sécuritaires et la pénurie de carburant, les enfants sont les premières victimes de la situation au Liban.
Les enfants au Liban retrouvent leur salle de classe, leurs cartables et leur maîtresse pour la première fois depuis deux ans. Le Covid-19, l’explosion dans le port de Beyrouth et la pénurie de carburant ont contraint les écoles à rester fermées, comme dans un établissement francophone de Beyrouth. En conséquence, le niveau a baissé.
Un tiers des enfants ne mange plus à leur faim
"Il y a des élèves qui ne connaissent même pas les lettres. C’est catastrophique", déplore une enseignante. L’école n’a lieu que trois jours par semaine, car le prix du carburant est trop cher pour les parents et les professeurs. Il atteint l’équivalent de sept euros le litre. Les enfants passent souvent leur journée dehors. Le pays est endetté, presque en faillite. "On n’est plus vivants ici, on respire, mais on est morts", répond un homme abattu. Selon l’Unicef, plus d’un tiers des enfants ne mangent plus à leur faim.
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