Explosions à Beyrouth : "aucun signe de vie" dans les ruines d'un immeuble, après l'espoir de retrouver un survivant
Mercredi, une équipe de secouristes chiliens avait assuré avoir détecté des pulsations cardiaques sous les décombres d'un bâtiment, grâce à un chien renifleur et à des scanners thermiques.
L'espoir s'était peu à peu amenuisé au fil des jours. A Beyrouth (Liban), les services de secours ont achevé leurs recherches dans les ruines d'un immeuble sans retrouver de victimes, a indiqué un responsable, dimanche 6 septembre.
Une équipe de secouristes chiliens avait assuré avoir détecté mercredi des pulsations cardiaques sous les décombres de ce bâtiment, grâce à un chien renifleur et à des scanners thermiques. Cette annonce avait fait naître l'espoir de retrouver un survivant aux puissantes explosions du port de Beyrouth, survenues le 4 août.
"Il n'y a plus rien", a indiqué dimanche à l'AFP le directeur des opérations de la Défense civile libanaise, George Abou Moussa. "Il n'y avait ni vivant ni mort" sous les décombres, a-t-il précisé. La veille déjà, Francesco Lermanda, qui dirige l'équipe de secouristes chiliens, avait indiqué qu'"aucun signe de vie" n'avait été retrouvé sous les décombres de l'immeuble.
"Donne à Beyrouth le miracle qu'elle mérite"
Cet espoir avait ému une grande partie d'une opinion publique meurtrie et traumatisée, un mois après l'explosion causée par des centaines de tonnes de nitrate d'ammonium, stockées depuis des années au port sans mesures de précaution.
"Je ne savais pas que j'avais tant besoin d'un miracle. Dieu, s'il te plaît, donne à Beyrouth le miracle qu'elle mérite", avait notamment indiqué sur Facebook vendredi le réalisateur Selim Mourad.
L'explosion du 4 août, qui a détruit des quartiers entiers de la capitale libanaise, a fait au moins 191 morts et blessé plus de 6 500 personnes. Sept personnes sont toujours portées disparues.
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