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"13h15 le samedi". Beyrouth, après l’explosion

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13h15, le samedi...
Article rédigé par France 2
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Le 4 août 2020, deux puissantes explosions ont secoué Beyrouth, la capitale du Liban. Le souffle a été ressenti à des dizaines de kilomètres à la ronde. Bilan : 188 morts, 7 disparus, plus de 6 500 blessés et au moins 300 000 habitants sans logement. L'origine des explosions a été attribuée à la présence d'un stock 2 750 tonnes de nitrate d'ammonium dans un bâtiment du port de la capitale libanaise. A la rencontre de Libanais qui ont vécu le drame...

Le 4 août 2020, deux puissantes explosions ont secoué Beyrouth, la capitale du Liban. Le souffle a été ressenti à des dizaines de kilomètres à la ronde. Bilan : 188 morts, 7 disparus, plus de 6 500 blessés et au moins 300 000 habitants sans logement. L'origine des explosions a été attribuée à la présence d'un stock 2 750 tonnes de nitrate d'ammonium dans un bâtiment du port de la capitale libanaise, mais l'enquête doit faire la lumière sur les circonstances exactes du sinistre.

Le magazine "13h15 le samedi (Twitter, #13h15) était sur place quelques jours après le cataclysme pour ce document signé Edouard Mounier, Patrice Brugère et Anthony Santoro. Il est allé à la rencontre de Libanais qui ont vécu le drame. Comme Marie-Madeleine Madani, infirmière en chef à l’Hôtel-Dieu de Beyrouth, qui soigne les blessés depuis le drame. Un travail quasi sans interruption qui rappelle les heures sombres de la guerre civile.

Entre colère et désarroi

Certains habitants n’arrivent pas à se résoudre à quitter leur quartier dévasté. Grace Attar s’occupe de ses parents et essaie de les convaincre de quitter leur appartement ravagé. Johnny Assaf, chef d’une PME immobilière, a tout perdu ce jour d’août. Ses dix-sept appartements en location sont tous détruits et ses vingt-deux salariés se retrouvent sans travail, mais il tente malgré tout de relancer son entreprise.

Le père Gabriel Khairallah organise de son côté, avec ses paroissiens, le soutien aux habitants sinistrés et traumatisés de son quartier. Entre colère et désarroi, chacun et chacune tentent de reconstruire la ville et de surmonter le traumatisme causé par ces deux déflagrations dues à l'explosion d'une cargaison d’un produit chimique et dangereux entreposée pendant six ans dans un hangar portuaire…

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