Vidéo Guerre au Proche-Orient : dans le sud du Liban, les soldats français de la Finul en première ligne

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min - vidéo : 2min
Guerre au Proche-Orient : dans le sud du Liban, les soldats français de la Finul en première ligne
Guerre au Proche-Orient : dans le sud du Liban, les soldats français de la Finul en première ligne Guerre au Proche-Orient : dans le sud du Liban, les soldats français de la Finul en première ligne (France 2)
Article rédigé par France 2 - L. Lacroix, N. Auer, L. Lavieille, L. Bergmeijer
France Télévisions
France 2
Une base des Casques bleus de l'ONU se trouve dans le sud du Liban, dévasté par les frappes de l'armée israélienne. Elle accueille un contingent de soldats français, qui n'ont pour mission que d'observer.

C'est une force armée de l'ONU de plus de 10 000 soldats, qui ne peuvent plus patrouiller du fait de "l'intensité des combats", expliquaient les Nations unies, lundi 30 septembre. Alors qu'Israël continue de frapper le Liban, visant le Hezbollah, la Finul, la force de l'ONU dans le pays, se trouve dans une position paradoxale, en première ligne, mais simple observatrice. Le "20 heures" de France 2 s'est rendu dans une base tenue par des Casques bleus français.

Le site est situé dans le sud du Liban, au milieu de villages désormais dévastés et désertés. Elle abrite 600 Français et une centaine de Finlandais, aux premières loges face à "beaucoup de départs de tirs" vers Israël et "de réponses des Israéliens" par des frappes aériennes, explique un adjudant.

Une présence qui "contribue à dissuader"

"Notre mission n'est pas de répondre. La mission de la Finul est d'observer et de faire remonter les informations à New-York", au siège de l'ONU, explique une lieutenante. Cette force est chargée de veiller au respect d'une résolution des Nations unies censée interdire les déploiements au sud du Liban de forces autres que l'armée libanaise et les Casques bleus.

"La Finul demeure utile et active dans la mise en œuvre de ce mandat", assure le commandant sur place, le colonel Christophe Maurin. "Sa présence sur le terrain contribue non seulement à informer, mais aussi à dissuader". Il reconnaît que les "conditions politiques" au Liban contraignent l'action de ses troupes.

Lundi, le porte-parole du secrétaire général des Nations unies, interrogé sur la possibilité d'une évacuation des Casques bleus en cas de nouvelle escalade de la situation, a refusé de "spéculer". Il a toutefois indiqué qu'il y avait un "plan d'urgence" si nécessaire. Depuis la création de la Finul, en 1978, 334 Casques bleus ont été tués au Liban.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.