Frappes en Syrie : la France espère "peser quand une solution politique se décidera"
Étienne Leenhardt revient lundi 7 septembre sur l'annonce de François Hollande, en direct du plateau de France 2.
Lundi 7 septembre, François Hollande a annoncé que des "vols de reconnaissance" auront lieu dès mardi pour "permettre des frappes contre Daech en Syrie". Depuis un an, la France ne bombardait les positions de l'État islamique qu'en Irak pour ne pas donner le sentiment qu'elle soutenait le régime syrien de Bachar el-Assad. "Problème : c'est la moitié du boulot", note Étienne Leenhardt, en direct sur le plateau de France 2. L'État islamique est en effet présent en Irak, mais ses centres de commandement et ses centres d'entrainement sont en Syrie.
Retour dans le jeu militaire
La France n'anéantira pas pour autant l'État islamique. "Ne soyons pas naïfs, la France ne va pas faire avec ses 12 avions ce que les Américains et leurs 2 000 frappes en un an sur la Syrie n'ont pas mené à bien", ajoute le journaliste.
La France avait jusque-là misé sur un effondrement rapide de Bachar el-Assad qui ne s'est pas produit. Elle avait également soutenu l'opposition modérée au régime, sans succès. "En revenant dans le jeu militaire, elle espère peser quand une solution politique se décidera", conclut le journaliste.
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