Cet article date de plus de six ans.

Gérard Collomb : l'entourage du réfugié irakien suspecté d'être un haut cadre de l'EI est soumis à "un examen approfondi"

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Article rédigé par franceinfo
Radio France

Le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, a réagi vendredi 8 juin à la mise en examen en France d'un réfugié irakien soupçonné d'être un ancien cadre de Daech.

Après l'annonce de l'arrestation et de la mise en examen en mars 2018 d'un réfugié irakien soupçonné d'être un ancien cadre du groupe Etat islamique, le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a expliqué vendredi 8 juin, sur France Bleu Périgord, que l'ensemble des personnes qui ont pu arriver en France "par les mêmes voies" que cet individu étaient soumises à un "examen approfondi" mené par les services de renseignement. Gérard Collomb est en déplacement en Dordogne vendredi.

"Nous essayons de regarder l'ensemble de l'entourage, l'ensemble des personnes qui ont pu arriver par les mêmes voies, de manière à procéder à un examen approfondi et de manière à s'assurer qu'il n'y ait pas eu d'autres personnes qui l'aient accompagné", a dit Gérard Collomb, soulignant le "travail précieux" des services de renseignement dans cette affaire.

Un contrôle renforcé dans le projet de loi

Interpellé sur le fait qu'Ahmed H. avait obtenu en juin 2017 en France le statut de réfugié politique, Gérard Collomb a ajouté que ce "dispositif" - qui permet d'étudier de près le passé des demandeurs d'asile suspects - serait d'ailleurs "renforcé" grâce à la loi qu'il défend actuellement au Sénat.

Dans des cas comme celui d'Ahmed H., où une notice rouge Interpol a déclenché, après sa demande d'asile politique, l'action immédiate des renseignements et de la justice à l'été 2017, "ce n'est plus seulement le passé de la personne qui est exploré, mais aussi le passé de toutes celles et de tous ceux qui auraient pu venir dans la même cohorte en France et demander le statut de réfugié", a précisé Gérard Collomb.

La carte de résident de 10 ans qui avait été accordée à Ahmed H. lui a été retirée dans la foulée de son arrestation.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.