L'Irak annonce avoir tué le chef du groupe Etat islamique dans le pays

Les forces antiterroristes ont "tué neuf terroristes, dont le soi-disant gouverneur de l'EI en Irak", identifié comme étant Jassim al-Mazrouei et connu sous le nom d'Abou Abdel Qader, a déclaré le commandement conjoint de sécurité irakien.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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De la fumée s'élève à la suite de l'opération des milices chiites et des forces irakiennes contre l'Etat islamique, entre Hamrin et Saladin (Irak), le 8 avril 2015. (HAYDAR HADI / ANADOLU AGENCY / AFP)

Une victoire importante. Les autorités irakiennes ont annoncé, mardi 22 octobre, que leurs forces de sécurité avaient tué neuf commandants du groupe Etat islamique (EI), dont le plus haut responsable des jihadistes dans le pays, lors d'un raid dans une région montagneuse du Nord.

Les forces antiterroristes ont "tué neuf terroristes, dont le soi-disant gouverneur de l'EI en Irak", identifié comme étant Jassim al-Mazrouei et connu sous le nom d'Abou Abdel Qader, a déclaré le commandement conjoint de sécurité dans un communiqué, ajoutant que les huit autres étaient des "dirigeants de première ligne des gangs de l'EI".

Le soutien de la coalition antijihadiste

Jassim al-Mazrouei avait "pris le contrôle de la province irakienne de l'EI il y a moins d'un an", a expliqué Fadel Abou Raghif, analyste irakien de la sécurité. L'opération dans laquelle il a été tué, menée dans la région de Hamrin, a été réalisée "avec le soutien technique" et les renseignements fournis par la coalition antijihadiste dirigée par les Etats-Unis, précise le communiqué. "De grandes quantités d'armes" ont été saisies lors de l'opération, qui est "toujours en cours".

Après une montée en puissance fulgurante en 2014 en Syrie et en Irak, le groupe jihadiste a vu son "califat" autoproclamé vaciller sous le coup d'offensives successives avec le soutien de la coalition antijihadiste. La défaite de l'EI en Irak a été proclamée en 2017 (et en Syrie en 2019), mais des cellules jihadistes restent actives dans le pays et continuent d'attaquer sporadiquement l'armée et la police, particulièrement dans les zones rurales et reculées.

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