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Lafarge en Syrie : ouverture d'une information judiciaire, le groupe prêt à coopéré
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France 3
Le cimentier est suspecté d'avoir financé des groupes terroristes en Syrie pour maintenir son activité.
Le groupe Lafarge a-t-il sciemment payé l'État islamique pour maintenir le fonctionnement d'une cimenterie syrienne en pleine guerre ? C'est la question à laquelle vont répondre trois juges d'instruction français après l'ouverture d'une information judiciaire. Une procédure pénale déclenchée par plusieurs plaintes, dont celle de Sherpa, association soutenant les victimes de crimes économiques.
Des groupes armés non identifiés ?
En 2013 et 2014, le cimentier aurait ainsi payé pour se fournir en essence provenant de champs pétroliers tenus par le groupe terroriste. Il aurait également versé des taxes pour permettre à ses camions de traverser des territoires contrôlés par le groupe État islamique. En mars dernier, le groupe Lafarge, désormais fusionné avec l'entreprise suisse Holcim, avait reconnu avoir indirectement financé des groupes armés non identifiés selon eux. Ce mardi matin, le groupe se dit prêt à coopérer avec la justice.
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