Mossoul : crainte d'une crise humanitaire majeure
La mission du porte-avions Charles-de-Gaulle, engagé dans la reprise de Mossoul en Irak, est prolongée jusque mi-décembre. Au fur et à mesure que l'offensive gagne du terrain, les populations civiles doivent fuir les combats.
Un drapeau irakien porté fièrement, un drapeau blanc pour garder la vie sauve. Les habitants fuient leur ville et doivent passer par de nombreux points de contrôle installés par l'armée irakienne autour de Mossoul. Ils quittent les zones de combats par tous les moyens. Dans ce camp sont accueillies des centaines de familles. Certaines à nouveau réunies après une longue séparation.
Boucliers humains
Ici, on tente d'offrir aux enfants, la vie la plus normale possible, mais devant l' afflux de milliers de personnes les moyens manquent cruellement. Les distributions se transforment en bousculade et les tirs de sommation de l'armée irakienne semblent vains. Pour un million et demi d'habitants, rester à Mossoul où les combats font rage est très risqué, les civils risquent d'être pris comme des boucliers humains par Daech.
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