"Agir en Irak, c'est aussi prévenir des actes terroristes sur notre sol", assure Hollande en visite à Bagdad
Le chef de l'Etat est arrivé, lundi matin, dans la capitale irakienne. Il s'est exprimé devant des militaires français œuvrant à la formation des forces spéciales irakiennes.
Sa visite en Irak a débuté. Le président français, François Hollande, a jugé, lundi 2 janvier, qu'"agir contre le terrorisme en Irak, c'est aussi prévenir des actes terroristes sur notre sol". S'exprimant à Bagdad, devant des militaires français œuvrant à la formation des forces spéciales irakiennes, il a espéré pour 2017 une "année de victoire contre le terrorisme" en Irak.
"Tout ce qui contribue à la reconstruction en Irak, c'est autant de conditions supplémentaires pour éviter qu'il puisse y avoir, de la part de Daech, des actions sur notre propre territoire", a-t-il insisté, lors de la première étape de sa visite. Environ 1 200 militaires français sont aujourd'hui engagés dans le cadre de l'opération Chammal, au sein de la coalition internationale anti-Etat islamique dirigée par les Etats-Unis.
Une livraison humanitaire au Kurdistan
Le président français se rendra ensuite à Erbil, au Kurdistan irakien, à une soixantaine de kilomètres de la ville de Mossoul, théâtre de violents combats entre la coalition et l'EI. Un officier français estime qu'il faudra environ trois mois pour reprendre la ville.
A Erbil, la France livrera 38 tonnes d'aide humanitaire dont cinq tonnes de médicaments transportés dans l'avion présidentiel. Du matériel destiné aux quelque 10 millions de personnes nécessitant une aide humanitaire en Irak pour passer l'hiver, parmi lesquelles de très nombreux déplacés.
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.