Proche-Orient : une escalade des tensions inévitable ?
Une foule immense dans la grande mosquée de Doha (Qatar), pour un dernier hommage à Ismaïl Haniyeh, tué mercredi 31 juillet à Téhéran (Iran) dans une attaque attribuée à Israël. Le chef du Hamas s’était réfugié au Qatar, c’est là qu’il sera enterré. Vendredi 2 août était un jour de colère dans les pays musulmans hostiles à l’Etat hébreu, ils étaient nombreux à crier vengeance. "L’assassinat du chef du Hamas ne peut pas rester sans réponse", clame un Iranien.
Journée de deuil également à Beyrouth (Liban) en mémoire du chef militaire du Hezbollah, tué mardi dans la capitale libanaise. Dans un message, Hassan Nasrallah, le chef du mouvement chiite, a appelé à frapper Israël.
Israël se tient prêt
Le premier Israélien a convoqué en urgence l’état-major de l’armée pour se préparer à toute éventualité. "Israël est à un très haut niveau de préparation", affirme Benyamin Netanyahou. Les Etats-Unis n’excluent plus l’hypothèse d’une extension du conflit. "Je suis très inquiet", a avoué le président américain, Joe Biden. Des échanges de tirs se sont multipliés le long de la frontière entre Israël et le Liban.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.