La Ghouta : soupçons d'attaque chimique en Syrie
Selon des casques blancs qui opèrent sur le terrain, des gaz toxiques auraient été utilisés dans la Ghouta orientale. Une accusation démentie par Damas. En 24 heures, 70 personnes auraient trouvé la mort lors de bombardements.
Les bombes du régime syrien viennent à peine de s'abattre sur la ville rebelle de Douma. Ce sont des secouristes qui filment, ils progressent dans une fumée opaque . Dans les décombres, des survivants hagards, comme cette femme et ses enfants, désorientés. Les blessés sont évacués en urgence dans les hôpitaux de la ville. Ici, ces enfants reçoivent une aide respiratoire. Les casques blancs, organisation de secouristes syriens, évoquent des dizaines de cas de suffocation. Ils dénoncent des attaques chimiques, accusations immédiatement réfutées par Damas et par son allié russe.
1 600 civils auraient péri depuis mi-février
Après 10 jours de trêve, le régime syrien a repris vendredi son offensive contre Douma, dernier fief des insurgés dans la région de la Ghouta orientale. Quelque 10 000 combattants rebelles y seraient encore retranchés, les derniers à rester après plusieurs vagues d'évacuation coordonnées par la Russie. Ce dimanche 8 avril au matin, les bombardements ont repris sur la ville : 1 600 civils auraient déjà péri depuis le début de l'offensive sur la région mi-février.
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.