Syrie : la communauté internationale divisée
Après l'attaque chimique présumée de Douma, dans la région de la Ghouta, en Syrie, qui aurait fait 60 morts et plus de 1 000 blessés samedi, la Russie dit n'avoir trouvé aucune substance chimique sur place. Washington n'en croit pas un mot.
Des enfants asphyxiés, des dizaines de morts, et de forts soupçons d'attaques chimiques qui pèsent sur le régime syrien. Depuis 24 heures, les condamnations internationales se succèdent, mais peuvent-elles aboutir à une réponse militaire ? Pour Donald Trump, Bachar El-Assad et ses alliés sont indubitablement responsables de cette attaque. Les États-Unis frapperont-ils comme ils l'avaient fait il y a un an, après une attaque meurtrière au gaz sarin ?
Réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU
La nuit dernière, Donald Trump et Emmanuel Macron se sont parlé au téléphone : les deux hommes ont de longue date promis de réagir en cas de bombardement chimique avéré. De leur côté, la Syrie et ses alliés nient toute implication : le ministre des Affaires étrangères russe accuse même les rebelles syriens de coup monté. À New York, une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU est prévue dans les minutes qui viennent. Washington propose l'ouverture d'une enquête sur les armes chimiques en Syrie, mais la Russie s'est déjà par le passé opposée à cette demande, usant plusieurs fois de son droit de veto.
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