Deux journalistes français portés disparus en Syrie
C'est ce qu'a annoncé François Hollande vendredi matin. Europe 1 a confirmé être sans nouvelles "depuis 24 heures" de Didier François, grand reporter, et d'Edouard Elias, photographe.
"Je ne donnerai pas d'informations qui pourraient les mettre davantage en danger." En déplacement à Tokyo (Japon), François Hollande a annoncé, vendredi 7 juin, qu'il exigeait "la libération immédiate" de deux journalistes français disparus en Syrie, annonçant du même coup leur disparition. Celle-ci a été confirmée, quelques instants plus tard, par Europe 1, qui a indiqué être "sans nouvelles [d'eux] depuis 24 heures".
Qui sont ces journalistes ?
Les journalistes portés disparus sont Didier François et Edouard Elias, a indiqué Europe 1 sur son site internet. Le premier est "grand reporter au sein de la rédaction habitué des zones sensibles". Le second, âgé de 21 ans d'après le site participatif du Conseil régional de Lorraine, est un photographe freelance parti en mission pour la radio. Celle-ci a affirmé être "en contact permanent avec les autorités qui mettent tout en œuvre pour obtenir plus d’informations".
Dans quelles circonstances ont-ils disparu ?
Au moment de leur disparition, les deux journalistes se trouvaient dans la région d’Alep, dans le nord de la Syrie, une zone tenue par les poches rebelles précisent Les Echos. D'après le quotidien économique, ils auraient été enlevés "jeudi après-midi par quatre hommes armés entre les villes de Marea et Herbl". Le journal assure aussi que le traducteur qui assistait les deux journalistes a également été enlevé, mais que leur chauffeur a lui été libéré.
Mais selon François Hollande, qui s'est exprimé lors d'une conférence de presse à Tokyo, "le contact a (...) été perdu avec ces deux journalistes sans qu'on en connaisse encore exactement les conditions".
Le chef de l'Etat a aussi rappelé que les journalistes "ne sont pas les représentants de quelque Etat que ce soit, ce sont des hommes qui travaillent pour que le monde puisse recevoir des informations". "Ils doivent être traités comme des journalistes et en aucune façon comme des éléments sur lesquels (on ferait) peser une menace pour agir au détriment d'un Etat."
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