Le compte Twitter de l'AFP piraté avec des photos pro-Assad
Des messages s'en prenant aux rebelles syriens sont publiés depuis 17h45 sur le flux de photos de l'agence de presse. Le piratage n'a pas encore été revendiqué.
Non, l'AFP n'accuse pas Bernard-Henri Lévy d'être derrière le conflit syrien. Le flux photos de l'Agence France-Presse sur Twitter a été piraté, mardi 26 février, à partir de 17h45, avant d'être suspendu. Plus de dix messages dénonçant de prétendues violences commises par les rebelles syriens ont été publiés, sans aucune revendication de la part des hackers. "Nous travaillons dessus", a précisé l'agence sur un autre compte.
"Les rebelles soutenus par Obama utilisent des enfants pour décapiter les prisonniers", affirme par exemple un message publié par les pirates. Un autre affirme que les rebelles sont "affiliés à Al-Qaïda" tandis qu'un dernier annonce l'assassinat d'un journaliste de la télévision syrienne par "des rebelles syriens et Al Jazeera". Le Français Bernard-Henri Lévy est également visé par le piratage.
"Notre compte @AFPphoto a été piraté, a rapidement annoncé l'agence sur son compte français. Les photos postées récemment ne sont pas le nôtres et nous ne pouvons pas les supprimer." La responsable des sites de l'AFP a pour sa part précisé que l'agence "prend toutes les mesures pour rétablir son compte".
Le 1er février, Twitter avait annoncé qu'environ 250 000 de ses utilisateurs avaient été victimes d'attaques informatiques au cours de la semaine précédente. "Cette attaque n'était pas le travail d'amateurs, et nous pensons qu'il ne s'agissait pas d'un incident isolé", avait affirmé le directeur de la sécurité de Twitter, Bob Lord, peu après une série de piratages de médias américains menés depuis la Chine.
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